ADDITIONS ET CORRECTIONS. «
ne pourra le bien classer que lorsque l’on connaîtra son
anatomie.
Page i 3o. Sur les Taupes,
La taupe appele'e aveugle par M. Savi J ne l’est pas entiè-
îement} ses paupières ont aussi une ouverture, mais encore
plus petite que dans la taupe commune..
On a nié 1 existence du nerf optique de la taupe commune y
je me crois en état de le démontrer, et dans tout son trajet.
Page 137. Sur les Ours.
La ménagerie du Jardin du Roi possède un ours de l’espèce
dite terrible, qui lui a été donné par le général La
Fayette j ses formes et son poil, sauf quelques nuances de
couleur, le rapprochent béaucoup de l’ours brun } mais il a
les ongles bien.plus-longsetplus tranchants. Il paraî.tformer
une espèce distincte.
M. Horsfield (Trans. lin , XV, -332) décrit un ours du
Nepaut, de couleur isabelle, dont lés ongles sont moins
tranchants que ceux des autres ours de l’Inde, et qui lui paraît
d’une espèce particulière.
J ’ai négligé de rappeler dans mon texte, que l’on trouve
parmi les fossiles des os de plusieurs espèces perdues d’ours,
dontles plus remarquables sont : V Ours des cavernes ( TJ. spe-
loeus, Blumenb.), à front bombé, à taille très grande, et Y Ours
a canines tranchantes. ( U. cultridens. Cuv. ) Voyez le qua-
tiieme volume de mes Recherches sur les Ossements fossiles.
Page i 38. Sur le Panda.
Le général Hardwick donne les dents supérieures du
p an d a , Trans. lin ., XV, pl. II : il y a quatre mâchelières
carrées et tuberculeuses, et une fausse molaire tranchante
en avant, séparée d e là canine par un petit intervalle.
Page 144 * Sur le Norek.
Quand j ’ai écrit cette page , je ne connaissais le norek ou
mink d’Europe que par la description de Pallas. M’en étant
procuré depuis quelques individus , j ’ai reconnu que le
blanc du tour des mâchoires n’est pas constant, et que
souvent ils n ’ont du blanc q u ’au bout de la mâchoire infé-
ADDITIONiS ET CORRECTIONS. 5 8 1
Meure comme les visons d’Amérique} en sorte queje les crois
de la même espèce.
Page 200.
L Houtias Congo est YJsodon Pilorides, Say. zool., journ.
D ° I I , p. 229.
Page 208. Sur FOtomys.
C est le même rongeur qui est décrit et représenté sous le
nom d E u r y o t i s Irrorata, dans la dissertation hollandaise
sur le genre des rats, publiéeà Berlin, l’année dernière 1827,
par M. Brantz.
Même page. Sur les Gerboises.
Il vient de paraître cette année, sur le genre des gerboises,
un excellent mémoire de M. Lichtenstein, où ce savant naturaliste
en décrit et en représente dix espèces ; je ne puis q u ’y
renvoyermes lecteurs. Il est inséré dans le Recueil de l’Académie
de Berlin.
Page 23o. Sur le Chlamyphore.
Son ostéologie donnée par M. Yarrel, ( Zool. journ. n°
XII. ) a de grands rapports avec celle des cabassous. On voit
au dessus de chaque sourcil une singulière tubérosité.
Page 25o. A ux Tapirs , ajoutez :
M, le docteur Roulin vient de découvrir dans les Cordi-
lieres une nouvelle espèce de Tapir, noire, couverte d’un
poil épais; ses os du nez sont plus alongés, ce qui la rapproche
un peu. des palæothériuros.
M. Schleyermaclier a obtenu une mâchoire inférieure du
grand animal fossile qu’on croyait être un tapir gigantesque.
II se trouve avoir des dents canines énormes et qui
devaient sortir d e là bouche} il doit donc former un genre
à part. Sa taille pouvait être de moitié supérieure à celle de
l’hippopotame.
Page 266. Sur la Giraffe.
M. Geoffroy Saint-Hilaire, d’après quelques différences
dans les taches et la courbure du crâne du petit nombre