partout, dont la couronne est divisée par des lignes rentrantes
d’émail.
Ce sont de jolis animaux, à poil doux, à queue velue et
meme touffue, au regard vif, qui se tiennent sur les arbres
comme les écureuils, et se nourrissent defruits. Dans l’ordre
S! nombreux des rongeurs, c’est le seul sous-genre qui manque
de cæcum. Es passent le temps froid comme les marmottes,
dans un sommeil léthargique très profond (i).
Le Loir. ( Mus glis. Lin. ) Buff. VIII, 24.
Grand comme un rat, gris-brun-cendré dessus, blanchâtre
dessous ; du brun plus foncéautour de l’oeil, la queue
bien fournie sur toute sa longueur, et presque disposée
comme celle d’un écureuil, souvent un peu fourchue au
bout, habite le midi de l’Europe, où il niche dans les
creux des arbres et les fentes des rochers. Il attaque quel-
quefoisles petits oiseaux. C’est probablement ce rat que les
anciens engraissaient et dént il faisaient leurs délices (2).
Le Lérot. ( M. Nitela. Gm.) Buff. VIII, 25,
Un peu moindre que le loir, gris-brun dessus, blanc
dessous,du noir autour de l’oeil, qui règne, en s’élargis
sant, jusqu’à l’épaule. La queue touffue seulement au
bout , qui est noir avec l’extrémité blanche ; commun dans
nos jardins, ou il se tient dans les trous des murs et fait
beaucoup de tort aux espaliers.
Le Muscardin (M. avellariarius. L. ) Buff. VIII, 26.
De la taille d’une souris; roux-cannelle dessus, blanc
dessous; les poils de la queue aussi un peu disposés en
plume. Des forêts dfe toute l’Europe. Il fait un nid avec
de 1 herbe sur les branches basses , pour y élever ses
petits. Le reste du temps, et surtout l’hiver , il se tient
dans des trous d’arbres (3).
( 1 ) C e la est te llem en t d an s leu r n a tu r e , q u ’ un lo ir d u S é n é g a l
M . Coupeii ) , q u in a v a it p ro b a b lem en t jam a is ép rou v é d e lé lh a r g ie d an s
on p a y s n a t a l , y es t tomb é en E u r o p e , dès q u ’on l ’a exposé au fro id .
(a) L e M diyas d e q u e lq u e s auteurs (S c h r e b ., 220, B . ) n e me p a ra it
pa s d iffé re r du loir .
(^) Aj* mymxùs Coupei. F r é d . Cu v . , M am m if.
On doit rapprocher des L oirs ,
L es E chimys. Geoff. (Loncheres. Iliger.)
Qui ont aussi quatre mâçhelières , mais formées : les
supérieures de deux lames ployées en V , les inférieures
d’une lame ployée et d’une simple. Dans plusieurs espèces,
le pelage est rude et mêlé d’épines aplaties ou de
piquants plats comme des lames d’épée. Ce sont des animaux
d’Amérique.
L’un d’ëux ,
L "Echimys h queue dorée, Lérot à queue dorée. Buff. Sup.
VII, 72. ( Hystrixchry suros. Schreb. clxx. B. )
Est plus que double de notre surmulot ; c’est un bel
animal, brun-marron , à ventre blanc, une crête de poils
alongés et une bande longitudinale blanche sur la tâte ;
là queue fongue , noire , a sa moitié postérieure jaune. I!
vient de la Guyane.
VEchimys roux. {Rat épineux de d’Azzara.Voyag. pl. xm).
Est grand comme un rat, gris-roussâtre ; sa queue est
plus courte que le corps. On le trouve a la Guyane , au
Brésil, au Paraguai. Il se creuse de longs boyaux souterrains.
D’autres n’ont que des poils ordinaires plus ou moins
rudes.
Le plus remarquable est YÉcHimys dactylin , Geoff. ,
qui surpasse encore l’Ech. à queue dorée, et a les deux
doigts du milieu aux pieds de devant, doubles des doigts
latéraux ; sa queue écailleuse est plus longue que le
corps ; son pelage est gris-jaunâtre ; les poils de son nez
forment une crête dirigée eu avant (1).
Les Hydromys. Geoff.
Ont beaucoup de rapports avec les Echimys, par leur
( 1 ) A j . l ’E c h d e C a y e n n e , l ’E c h . so y eux. J e soupçon n e le mus paradoxus
, Thoms., Trans, linn., x i (Heteromys, L e s s o n .) d e n e diffé re r des
é c h im y s , que pa rc e q u ’ i l a d e s abajoues . C e p e n d a n t , n ’a y a n t p a s vu ses
d e n t s , je ne puis le c la sser.