queue est presque aussi belle que celle du paon ordinaire
(i). V ieill., gai. 202 ; Shaw., Nat. miscell., 64i •
Une autre espèce,
UEperonnier ou Chinquis ( Pavo bicalcàratus et thibeta
nus, f i n i . ) , enl. 4.g^ et 49^5 Vie ill., galer., pl. 2o3,
Beaucoup plus p e tite , n ’a sur la tête qu’une courte
huppe serrée ; les tarses du rqâle sont armés chacun de
deux ergotsj ses couvertures de la q u eu e , moins alon-
gées, portent de doubles taches , et celles des scapulaires
des taches simples, toutes en forme de miroir (2).
Une espèce voisine {Polypl. albocellatum, T.) n’a que des
taches simples, bleues, entourées d’un cercle blanchâtre.
Une troisième ( Pol. chalcurum, T. ) a les pennes bleues ,
mais ses couvertures n ’ont que des raies transverses fauves
et noires.
L es L ophophores. ( L ophophorus. Tem.)
Ont la tête surmontée d’une aigrette semblable à celle du
p ao n , et une queue plane semblable à la sienne, mais dont
les couvertures ne se prolongent pas; ils ressemblent d’ailleurs
au paon par l’éclat des couleurs métalliques du mâle.
Le tour de l’oeil et même les joues sont nues , comme dans
les faisans, et les tarses ont de forts éperons.
On en connaît un des montagnes du nord de l’Inde,
( Lophophorus refulgens. T. ) Phasianus impeyanus, Lath.
Synops. su p l.p l. I p p Monaul. Sonnin. Vieill. gai. 208.
Grand comme une dinde, noir; l’aigrette etles plumes du
dos diversement changeantes en couleurs d’o r5de cuivre,
de saphir et d’émeraude ; les pennes de la queue rousses. Le
jeuneetlafemelle sontbruns, flambés de grisetdefauve(3).
(1) Pendant long-temps on ne l’a connu que d’après une mauvaise
figure envoyée du Japon dans le seizième siècle (Aldrov., II, av. 33, 34),
mais MM. Duvaucel et Diard en ont envoyé plusieurs de l’île de Sumatra,
d’après lesquels M. Vieillot a donné sa figure.
(3) M. Temmink en fait un genre sous le nom de polyplectrum ;
M, Vieillot a changé ce nom en diplectron.
(3) Elien paraît déjà l'avoir connu et le décrire, Hist. an. L. xvi, c. a.
Aj. le lophophore, Cu v ier , Temm., col. , pl. 1, à huppe pendante, à
L es Dindons. (Méleagris. Lin. ) (1)
O n t la tê te e t le h a u t d u cou revêtus d ’u n e peati sans
plumes to u te mamelonnée; sous la gorge, u n appendice
q u i p en d le long d u c o u , e t su r le fro n t u n a u tre ap-
pendice conique q u i, dans le mâle, s’enfle e t se prolonge
dans les moments de p assio n , au p o in t de p en d re
par-dessus la p o in te d u bec. D u bas d u cou d u mâle
a d u lte p eiid u n p in c e au de.poils ro id e s; les co uvertures
de la q u e u e , p lu s courtes e t p lus roides qu e d an s le p aon,
se re lèv en t de même p o u r fa ire la ro u e . Les mâles o n t
des éperons faibles.
On n ’en a long-temps connu q u ’une espèce.
Le dindon commun. (Melcagris gcillo-pavo. Lin.) Enl. 97.
Apporté d’Amérique au 16e siècle , et répandue maintenant
par toute l’Europe, à cause de la bonté de sa chair, de
sa grandeur et de la facilité de sa multiplication. Les
dindons sauvages de Virginie (V ieill., galer. 201), sont
d’un brun verdâtre glacé de cuivré.
Mais on en a décrit depuis peu une autre (Me/, ocel-
lata, Cuv. Mém. Mus., vi, pl. 1, col. 112), presque aussi
belle que le paon par l’éclat de ses couleurs, et surtout par
les miroirs couleur de saphir, entourés de cercles d’or et de
rubis, qui décorent sa queue de dindon. Elle a été prise à
la baie de Honduras.
Les Peintades (2). (Numida. L . )
O n t la tê te n u e , des b a rb illo n s ch a rn u s a u bas des
joues , la q ueue c o u r te , e t le crâne le p lu s souvent s u r monté
d ’un e crête calleuse. Leurs pieds n ’o n t pas d ’épecorps
noir, avec les. bords des plumes du dos blancs, découvert par
M. Alfred Duvaucel. C’est peut-être le Phasianus leucomelanos de Lath.
Sa femelle est brune, le bord des plumes de la poitrine blanchâtre.
(1) Meleagris est le nom grec de la peintade , appliqué mal à propos
au dindbn par Linnæus.
(a) Les anciens Grecs nommaient les peintades méléagrides, et suppo