Les P erdrix. ( P erdix. Bi'i’Ss.'l
Ont les tarses nus comme les doigts.
Parmi elles,
L es Francolins, Tem.
Se distinguent par leur bec plus lo n g , plus fort; par leur
queue plus développée, et en général par de forts éperons.
L’Europe méridionale en possède un,
( Tetraofrancolinus. L. ) (i)E n l. 147 ? ' 48* Edw. 246.
A pieds rouge ; le cou et le ventre du mâle noir avec des
taches rondes et blanches; un collier d’un roux vif (2).
Quelques francolins étrangers se font remarquer par un
double éperon (3), ou par la peau nue de leur gorge (4).
Il y en a qui réunissent ces deux caractères (5) ; certaines
espèces avec un très grand bec manquent tout-à-fait d’éperons
(6).
Les P erdrix ordinaires.
Ont le bec un peu moins fort; leurs mâles ont des éperons
courts ou de simples tubercules ; les femelles en
manquent.
natus, T ., col. 33g et 3/jo ; — Pterocles ijuadrieinctUs, Temm., ou Oenas
bicinctiis , Vieill. , galer. 220 : — enfin la plus grande espèce, Tetrao
fasianeilus, Gin., ou gelinotte à longue queue de la baie d’Hudson,
Edw., 117.
(1) Francolino , nom qui de'signe la défense faite de tuer l’oiseau qui
le porte, s’applique, en Italie, à plusieurs espèces réputées bons gibiers,
telles que la gelinotte et cet oiseau-ci.
^2) Ajoutez ici les Tetrao ponticerianus, Sonn., I I e Voy., 11 , i 6 5 ,
Temm., col. 2i3 ; — Perlatus, Briss., pl. xxym, A, fig. 1, Vieill., galer.
213 ; le même que Madagascc/riensis, Sonn., 11, 166, pl. xcyn.
(3) Tetrao bicalcaratus, L., enl. p§j ; —Pérdix Clappertoni, Rupp.,
pl. ix, en diffère à peine ; — Spadiceus, Sonn., 11, 169;— Zeilonensis,
Ind, zool. pl. xiv. — Le francdlin ensanglanté du Napaul {Perdix
crüenla, T. ), col. 33 2 , a trois et jusqu’à quatre éperons, et des couleurs
vives étrangères au reste du genre.
(4) Tetrao rubrieollis, enî. 180.
(5) Tetrao nudicollis.
(6) Tetrao javanicus , Brown, 111. , xvu (mauv. fig.). Il y en a une
'meilleure, col. 148, sous le nom de Perdrix ajanhàm, Temm,
To-u* le monde connaît
La Perdrix grise. ( Tetrao cinereus. L. ) EnL 27. Frisch.
n 4 , Naum. iR0 éd. pl. 3. f. 3.
A bec et pieds cendrés, à tète fauve, à plumage varié de
différents gris ; une tache marron sur la p o itrin ed u mâle.
Le gibier fécond, qui fait les délices de nos tables, nicheet
v itaum ilieu de nos.champs.
La Perdrix rouge. { Tetrao Yufus. L. ) Enl. t 5o.
A bec et pieds rouges, brune dessus, à flancs maillés de
roux et de cendré, à gorge blanche encadrée de n o ir, se
tient plus volontiers sur les collines et les endroits élevés.
Sa chair est plus blanche et plus sèche.
Nos provinces méridionales produisent encore
La Bartavelle ou Perdrix grecque. {Perdix groeca. Briss.
Perdix saxatilis. Meyer. ) Enl. 23i . Frisch. 116.
Qui ne diffère de la perdrix rouge que par une plus
grande taille et un plumage plus cendré. Elle se tient le
long des grandes chaînes (t).
L es C a il le s. (C oturnix. )
Sont plus petites que les perdrix, à bec plus m enu, à queue
plus courte, sans sourcil rouge, sans éperon.
Tout le monde connaît
La Caille commune. {Tetrao coturnix;. L, ) Enl. 170.
Frisch. 117. Naum. 4 - f? 4 ‘
A dos brun ondé de n o ir, une raie pointue blanche sur
chaque plume; à gorge b ru n e ; à sourcil blanchâtre; de nos
champs; célèbre par ses migrations; cet oiseau si lourd
trouve alors moyen de traverser la Méditerranée (2).
(1) Ajoutez la Perdrix rouge de Barbarie , espèce bien distincte
( Tetr. petrosus, Gm. ) Edw. , 70 ; — la Perdrix de montagne ( Tetrao
montanus), enl. i 36, Frisch 114. B ., n’est, selon M Bonnelli, qu’une
variété de la perdrix grise ; — la Perdrix de haye, T . , col. 328 et 32g;
— Perd, personata, Horsf. jav.; — Perd, à gorge rousse ( Perd,
gularis, T. ). — Perd, oculea, id. ; — Perd, fusca, Vieill. , gai. 212.
(2) Ajoutez la petite Caille de la Chine {rl'eir. Chinensis, L.), enî. 126,
F. 2, dont le Tetr. manillensis, Gm., Sonner., 1er Voy., pl. xxiv, est la
femelle; — la Caille australe {Perd, auslralis, T.) , Vieill., galer. a i 5;