des sources, etc.; leurs peaux forment un article assez important
de pelleterie.
La Genette de Java. (Viverra linsang. Hardw. Trans. lin.
XHI, pl. xxiv. Felis gracilis. Horsf. Jav. )
A sur le corps plusieurs bandes transverses, irrégulières,
brunes, et sept anneaux à la queue.
La Fossane de Madagascar. ( Viv. fossa.) Buff. XIII, xx.
Le dessus, les flancs et la queue fauves, le dessous et
es jambes blanc-jaunâtre; des taches roux-brun, dont
celles du dos forment quatre bandes longitudinales; des
demi-anneaux roussâtres sur la queue, qui n’a que moitié
de la longueur du corps ( i ).
La Genette des Indes. (Viverra rasse. Horsf. Jav.)
Les jambes brunes, le corps gris-brun, à petite taches
brunes, réunies sur la croupe en cinq lignes longitudinales.
La queue plus courte que le corps, annelée de noir
et de blanc, a six ou sept anneaux noirs (2). Son poil est
moins doux que dans les espèces précédentes.
L e P aradoxure. ( P aradoxurt;s. Fréd. C u v . )
A les dents et la plupart des caractères des genettes, avec * 1
une semblable du Sénégal. Celle de Buffon IX , xxxvi, n'a pas les bandes
du cou et des épaules assez marquées. Le nombre des anneaux noirs de la
queue va de neuf à ofize.
La civette de Malaca de Sonnerat, deuxième V oy., pl. txxxix, qui est
la même que la genette du Cap de Buff. , Suppl. V II, pl. lvm . Le chat
oisaam de Vosmaer, dont Gmelin a fait autant [d’espèces , ne paraissent
que des genettes communes.
(1) Description d’après l’original envoyé par Poivre à Buffon, et gravé
ffist. nat. XIII, pl. xx. La description de Daubenton est exacte, quant à
la distribution des taches ; mais il les appelle noires, et elles sont rousses.
Au reste, cet animal ne peut guère être le fossa de Flacourt, que cet auteur
dit grand comme un blaireau. Malgré l’assertion contraire de Poivre, la
fossane a le même sillon que les genettes.
(2) C’est probablement l’animal du musc , de La Peyronie , Acad.
desSc. ,1 7 2 8 , pl. xxiv, p. 4 6 4 , que l’on avait confondu avec le .zibeth;
mais le zibeth est plus grand et a d’autres teintes. Il faut rapporter à celte
subdivision le putois rayé de l’Inde. Buff., Suppl., V II/lvii. f Viv. fas-
ciata, Gm. ) -
lesquelles on l’a long-temps confondu, mais ses formes sont
plus trapues; ses doigts à demi palmés, sa marche presque
plantigrade; et, ce q.ui le distingue surtout, c’est la manière
dont sa queue se roule en spirale, quoiqu’elle ne soit
pas prenante.
On n’en connaît qu’un, 1 e Pougouné ( Parad. typus.y
Fréd. Cuv,) des Indes, brun jaunâtre avec quelques mouchetures
plus brunes; les pieds, le museau, une partie de
la queue noirâtres, un sourcil blanc et une tache blanche
sous l’oeil.
Nos Français de Pondichéry l’appellent Marte des palmiers
( i ).
L es Mangoustes. C u v . ( Herpestes. Iliger. )
Où la poche est volumineuse, simple , et a l’anus percé
dans sa profondeur. Leurs poils sont annelés de teintes
claires et obscures, ce qui détermine pour i’oeil leur couleur
générale.
La Mangouste d’Égypte, si célèbre chez les anciens sous
le nom d’Ichneumon. ( Viverra ichneumon. Lin.) Buff.
Sup. III, X X V I ,
Grise, à queue longue terminée par un flocon noir,
plus grande que nos chats, effilée comme nos martes. Elle
cherche surtout les oeufs de crocodiles, mais se nourrit
aussi de toutes sortes de petits animaux; élevée dans
les maisons, elle donne la chasse aux souris, aux reptiles,
etc.... Les Européens du Caire la nomment rat de
Pharaon les gens du pays nems. Ce qu’en ont dit les
anciens, qu’elle se jette dans le corps des crocodiles, pour
les mettre à mort, est fabuleux.
La Mangouste des Indes. ( Viverra mungos. Lin.) Buff.
XIII, xix , et celle du Cap. ( Viv. cafra. Gm. ) Schreb.
CXVI, B.
Sont plus petites et ont toutes deux la queue pointue
et le pelage gris ou brun, mais plus cendré.dans celle-ci,
(1) C’est la prétendue genette de France de. Buff., Suppl. III, pl. x l v i i ;
la Civette à bandeau ,- Geoff.