monde connaît les nids solides q u ’elle construit en terre
aux angles des fenêtres, sous les rebords des toits, etc... (i).
D auti es. ont les doigts n u s, la queue fourchue à fourches
souvent très longues.
L’Hirondelle de cheminée. ( Hirundo rustica. L. )
E n l., 543 , 1.
Noire dessus, le fro n t, les sourcils, la gorge ro u x , le
reste du dessou s blanc ; son nom vient de l’habitation qu’elle
choisit d’ordinaire.
L Hirondelle de rivage. {Hirundo riparia. L.) E n l., 543, 2. '
Brune dessus et a la poitrine; la gorge et le dessous blancs.
Elle pond dans des trous le long des eaux. Il paraît constant
qu elle s engourdit pendant l’h iv e r, et même q u Jelle passe
cette saison au fond de l’eau des marais.
On doit remaiquer parmi les hirondelles étrangères
La Salangane. ( Hir. esculenta. L. )
Irè s petite ^espèce de l’archipel des Indes, à queue
fourchue, brune dessus, blanchâtre dessous et au bout de
la queue, célèbre par ses nids de substance gélatineuse
blanchâtre, disposée par couches, qu’elle fait avec une
espèce particulière de fucus, a brins grêles et blanchâtres,
q u ’elle macère et broie avant de l’employer. Les vertus
restaurantes attribuées à ces nids en ont fait un article important
de commerce à la Chine. „On les apprête comme
des champignons (2).
(:) Ajoutez hirundo cajennerisis , enl. 7 2 0 ,2 ; — Hir. ludoviciana ,
Nob. , enl. 725, 1 , et Catesb., 1, Si ; — Hir. montanci (la même que
rupeslris).
(2) Ici viennent : Hir. americana, Wils., Y, xxxvni, 1, 2, ou rufa,
Yieill. , Am. 3 ; — une autre Hir. rufa, enl. 724, 1 ; — Hir. fulva,
Yieill. , Am. 32 ; — Hir. fasciata , enl. 724 , 2 ; — Hir. violacea ,
enl. 722, ou H. purpurea, Wils, Y, xxxix, 1, 2; — Hir. chalyboea ,
enl., 545, 2 ;— Hir. senegalensis, enl. 310;— Hir. capensis, enl.
723, 2; — Hir. indica, Lath. , Svn. II, p], lvi; — Hir. panayana ,
Sonn. 1er. Voy. pl. lxxxvi ; — Hir. subis, Edw. ,120; — Hir. ambror-
siaca, Briss., I I , pl. xty, fig. 4 ; — Hir. tapera,• ib., fig. 3 y-Hir. nigra ,
id., pl. xlvi , fig. 3 ;— Hir. dauricay — V Hir. à front roux, Vaill. ,
Afr., 245,2 ; — B Hir. de,marais, id. , ib ,, 246, 2 ; — V Hir. huppée
Lespays étrangers ont quelques hirondelles à queue presque
carrée (1), et d’autres dont la queue carrée et courte a ses
pennes terminées en pointé (2).
L es E n g o u l e v e n t s . (Ca p r im u l g u s . L . ) (3)
Ont ce même plumage léger, mou. et nuancé de gris
et de brun qui caractérise les oiseaux de nuit; leurs
yeux sont grands, leur bec, encore plus fendu qu’aux
hirondelles, garni de fortes moustaches, et pouvant
engloutir les plus gros insectes, qu’il retient au moyeu
dun e salive gluante; sur la base sont les narines, en
forme de petits tubes; leurs ailes sont longues; leurs
pieds courts, à tarses emplumés, à doigts réunis.à leur
base par une courte membrane; le pouce lui-même s’unit
ainsi au doigt interne', et peut se diriger en avant;
1 ongle du milieu est souvent dentelé à son bord interne,
et le doigt externe, par une conformation rare parmi les
oiseaux , n’a que quatre phalanges. Les engoulevents v ivent
isoles, ne volent que pendant' le crépuscule o u '
dans les belles nuits , poursuivent les phalènes et autres
insectes nocturnes, déposent à terre, et sans art, un
petit nombre d’oeufs; l ’air qui s’engouffre, quand ils
* Volent> dans leur large bec, y produit uh bourdonnement
particulier.
id , ib. , 247 ; - Cyps. senex, T ., 39 7 ; _ Hir. fu c a ta , Temm., col.
1 i W ~ Hlr' JUSularlS9 Pr- Max' , col. ib ., 2 ; —Hir. javanica, Lath ,
ÜB ; TJ ’ 2 melanoleU™, Pr. Max., col. 209 „ 2 ; Hir. minuta,—
r Max., col. ib., i j — Hir. bicolor, Vieill., Am. 3 i , ou H. viridis,
Wils, Y, xxxvm, 3 .
' (1) Hir. dominicencis, eu], 545, *; — Hir. torrjuOta, enl. 723 ,• _
Hir. leucoptera, enl. 546, 1 Hir. francica, enl. 544, 2 Hir.’borbo-
nica,- — Hir. americana,• — VHir. fauve , Vaill., Afr., 246 1
,^(2) Hdr. acuta, enl. 544, Hir - P ^ s g ia , enl. 726,’ x et 2,'et
vus, V , xxxix , I ; — Cypselus giganteus , Temm., col. 364; — Hir
«tticoUis, Vieill., galer. , 20 , ou Cyps. collaris, Pr. Max, col.. i 95 .
, f W api-anulgUs, tête-chèvre, oegothelas, noms tirés de l’idée bizarre
répandue parmi le peuple , qu’ils tètent les chèvres et même les vaches’