aisément prendre et élever, mange beaucoup et de tout.
On croit q u ’il niche dàns le-fond du nord. Sa chair passe
pour exquise. ■
L’Amerique en a u n e espèce extrêmement semblable,
mais un peu plus petite (.Ampelis garrulus, b. Lin.) : Amp.
« n e m a , W ils ., I, v u , i ; Bombycilla carolinensis ,
j IS’’ B* cedrorum, Vieillot., Gai. ,8 , Vaillant., Ois.
d ep a r., I , pl. 5o. '
E t il y en a une au Japon (B. phoenicoptera, Tem.),
col. 45o , qui n’a point d’appendices aux ailes, et dont le
bout de la que^e et des petites couvertures de l’aile est
rouge.
MM. de Hofmansegg et Iliger séparent avec non moins
de raison des cotingas
L es P bocnias. Hofm.
Dont le b e c , plus faible et plus déprimé, est fendu jusque
sous 1 oeil. Ils vivent en Amérique , et se nourrissent d’in sectes.
On peut encore les subdiviser.
Les P eocnias proprement dits ont la gorge garnie de
plumes.
Une espèce {Ampelis carunculata, Gm.r), Enl. , ^q3 ?
se distingue par une longue caroncule molle qu’elle porte
sur la base du bec. Elle est blanche dans l’état parfait
verdâtre le reste du temps.
, ^ ES, A veeanos (Casmabhynchos , Tem.) sont des procnias
a gorge nue.
Dans une espèce, lemâle a toute la partie nue de sa gorge
hérissée de caroncules charnues. C’est YAverano de Buff.,
IV, p. 457., Amp. variegata, Lin., col., 5 i.
Une autre {Procn. araponga, pr. Max.), col. 3 6 8 ,
et 383 , ou Casmar. eearunculatus, Spix, 4 , n’y a que
qe très petites pi urnes clair-semées. Çesjoiseaux sont blancs
a l état paifait; le jeune mâle et la femelle sont vepr
dâtres.
Enfin , l’on doit placer immédiatement à la suite des
cotingas,
L es Gymnodèees ( Geoff. )
Dont le bec est seulement un peu plus fo rt, mais dont le
col est en partie nu et la tête couverte de plumes veloutées.
L espèce connue est aussi d’Amérique méridionale, en grande
partie frugivore, de la taille d’un pigeon, n oire, à ailes
bleuâtres ; c’est le gmcula nudicollis, Sh.j le corvus nudus et
le graculajetida y Gm., enl. 609 (1).
L es D r o n g o s . ( E d o l iu s . Cuv. ) (2)
T ie n n e n t encore a la grande série des gobe-mouches;
le u r bec est aussi déprimé e t échancré au b o u t ; son
arête supérieure est vive ; mais ce q u i les distin g u e ,
c est que les deux m andibules son t légèrement arquées
dans to u te leu r lo n g u e u r; leurs narin es sont couvertes
de p lum e s , e t ils o n t, en o u tr e , de longs poils q u i le u r
fo rm en t des moustaches.
Les especes en sont assez nombreuses dans lés pâ^s qui
bordent la mer des Indes. Généralement teintes en noir et à
queue fourchue ; elles vivent d’insectes ; quelques-unes
ont, dit-on , Un ramage comparable à celui du rossignol (3). 1 2 3
(1) L espèce de Vaill., Ois. de l’Amér. et des Indies, pi. xlv et xuvi,
est peut-être différente.
JV. B . M. Vieillot réunit les choucaris, les gymnodères elles céplia-
loptèrés sous son genre Coracina.
(2) M. Vieillot a préféré,le nom de Dicrurus.
(3) Espèces. Lanius forficatus, Gm., enl. 189, Vaill., Afr., iv, 166, et
Vieill., gai. 14 1 - — Lanius malàbaricus, Sliaw, Vaill., iv, i y5, Sonnerat,
Voy. aux Indes et à la Chine, pl. xcv n , qui est aussi le cueulus paradi-
seus, Briss., iv , pl. x iv , A. 1. — Lanius coerulescens, Gm., Edw. , pl.
x tv i, Vail., Afr., iv , 172. '— Corvus balicassius, G m ., enl. 6 o3. __Le
drongolon, Vail., iv, 171.-— Le drongo bronzé, id:, 176.
Et plusieurs espèces nouvelles.
JY. B. Le bec-âe-fer, de Vaill., Afr., 79, dont Iliger a fait son genre
sparactes, et qui est copié dans Vieillot, galer., pl. cxxxxî, ayant été
examiné par M. Temmink , s’est trouvé un barbican auquel on avait mis
d autres pieds et ajouté utte huppe. Un marchand s’était amusé à tromper
par, Cette fraude feu M. Raie de Breükeleivaerd, riche amateur hollandais.