élevées qu’aux canards, et plus rapprochées du milieu du
corps, leur facilitent la marche. Plusieurs vivent d’herbes et
de graines. Elles n’ont aucun renflement au bas de la trachée,
laquelle dans les espèces connues ne forme non plus
aucun repli.
L es O ies proprement dites.
Ont le bec aussi long que la tête; les bouts des lamelles
en garnissent le b o rd , et y paraissent comme des dents
pointues.
L’Oie ordinaire. {An. anser. L ,)
Qui a pris toute sorte de couleurs dans nos basses-cours,
vient d’une espèce sauvage, grise ; à manteau brun onde
. de g ris, à bec tout orangé ( Ans. cinereus, Meyer.), Albin.,
9 0 ; Naum. i re éd ., pl. 4 i , f. (io. Mais il existe une autre
espèce fort voisine qui arrive en automne , et se reconnaît
à ses ailes plus longues que la queue et à quelques
• taches blanches au front ; son bec est orangé, noir à sa base
et au bout {Ans. segetum, Meyer.) Enl. 985 ; Frisch. i 55;
Naum., L , c. 42, f. 61.
Nous voyons assez souvent en hiver
U Oie rieuse. {Anas albifrons. Gm. ) Edw. i 53. Naum.
i'* éd. 43. f. 62.
Grise, à ventre noir, à front blanc.
Le nord des deux continents en produit une quatrième
espèce.
L’Oie de neige. {An. hyperborea. Gm. ) Wils. Am. VIII.
Lxvm. 5. et le jeune lx ix . 5. Naum. i re éd. supl. pl. 23.
f - 46.
Blanche, à bec et pieds rouges, à pennes des ailes noires
au b o u t, qui s’égare aussi quelquefois lors des grands
ouragans d’hiver dans nos pays tempérés. Le jeune est
plus ou moins mêlé de gris. C’est l’An. v.oerulescens, Gm.,
Edw-, i 52.
L es B ernaches ( i ).
Se distinguent des oies ordinaires par un bec plus court,
(1) Barnacle, nom écossais de VÂnser leucopsis, ou Bernache proprement
dite. Klake, en cette langue-, signifie une Oie.
plus menu , dont les bords ne laissent point paraître au dehors
les extrémités des lamelles.
Le nord de l’Europe nous envoie, en hiver, l’espèce si
célèbre par la fable qui la faisait naître sur les arbres
comme un fruit {anas erythropus, Gm., ou mieux) anas
leucopsis, Bechst. ) Enl. 855; Frisch. 1895 Naum. I. c.
39 * f- 77-
Son manteau est cendré , son cou noir, son fro n t, ses
joues, sa gorge et son ventre blancs; le bec n o ir, les pieds
gris.
Le Cravanl (1). ( An bernicla. G m .)E n l. 342. et mieux
Frisch. i 56.N a um .l. c. 3g. f. 78. Wils., VIII, lxxii, i .
Est du même pays. Sa tê te , son cou , les pennes de ses
ailes sont noirs, son manteau g ris-b ru n , une tache de
chaque côté du haut du cou et le dessous delaqueueblancs,
le bec n p ir, les pieds bruns.
La Bernache armée, Oie d’Afrique, du Cap, dJEgypte, etco
{An. oegyptiaca. Gm.) Enl. 379, 982, g83.
Remarquable par l’éclat de ses couleurs et par le petit
éperon de ses ailes , appartient aussi à ce sous-genre ; ou
peut l’élever en domesticité, mais elle a toujours du penchant
à s’enfuir.
C’est le Chenalopex ou l’Oie renard, révéré dqs anciens
Egyptiens à cause de'son attachement pour ses petits(2).
Le CereopsiS. L a th .
Est un oiseau de la Nouvelle-Hollande, fort semblable
aux bernaches, à bec encore plus p e tit, àoÆ la membrane
a beaucoup plus de largeur et se porte un peu sur le front.
On n’en connaît qu’un, de couleur grise, de la taille de
l’oie ( Cer. cinereus, Lat. ), col. 206; Vieil!, gai. 284.
(j) Cravanl, corruption de grau ent (Canard gris).
(a) M. Geoffroy-Saint-Hilaire, dansla Ménagerie du Muséum d’histoire
naturelle , art. Oie d’Egypte.
Ajoutez Y A n . magellanicaenl. 1006; — A n . antarctica , qui en est
fort voisin , Mus. caris. , 37 , et Voy. de la Coquille, Zool., 5o ; — An.
leucoptera, Brown., II., 4°j — Anas ruficollis et torquala, P a ll.,
Spicil., VI, pl. iv, q u i, dit-on, vient aussi jusqu’en Allemagne; — An.
coromandelica, enl. , t)5o ; — An. madagascaricnsis , enl. 770.