un« combinaison qui se rencontre dans beaucoup
de solides et de fluides animaux, Xalbumine , dont
le caractère est de se coaguler dans l ’eau bouillante,
et l ’on y trouve presque» tous les éléments qui peuvent
entrer dans la composition du corps de chaque
animal, comme la chaux et le phosphore qui
durcissent les os des animaux vertébrés ', le fer qui
colore le sang lui-même et diverses autres parties,
la graisse ou l ’huile animale qui se dépose dans la
cellulosité pour l’assouplir, etc. Tous les liquides
et les solides du corps animal se composent d’éléments
chimiques contenus dans le sang ; et c’est
seulement par quelques éléments de moins ou par
d’autres proportions que chacumd’eux se distingue,
d’où l’on voit que leur formatuftrne dépend que de
la soustraction de tout ou partie d’un ou de plusieurs
des éléments du sang, et, dans un petit nombre de
cas, de l’addition de quelque élément venu d’ailleurs.
Ces opérations, par lesquelles le fluide nourricier
entretient la matière solide ou liquide de toutes
les parties du corps, peuvent prendre en général
le nom de sécrétions. Cependant on réserve
souvent ce nom à la production des liquides, et on
donne plus spécialement celui de nutrition a la production
et au dépôt de la matière nécessaire à l ’accroissement
et à l’entretien des solides.
Chaque organe solide, chaque fluide a la composition
convenable pour le rôle qu’il doit jouer,
et la conserve tant que la santé subsiste, parce que
le sans- la renouvelle à mesure qu’elle s’altère. Le
sang, en y fournissant continuellement, altère lui-
même la sienne à chaque instant ; mais il y est ramené
par la digestion qui renouvelle sa matière, par
la respiration qui le délivre du carbone et de l’hydrogène
superflus, par la transpiration et diverses
autres excrétions qui lui enlèvent d’autres principes
surabondants.
Ces transformations perpétuelles de composition
chimique forment une partie non moins essentielle
du tourbillon vital que les mouvements visibles et
de translation : ceux-ci n’ont même pour objet que
de produire ces transformations.
DES FORCES QUI AGISSENT DANS LE CORPS ANIMAL.
La fibre musculaire n’est pas seulement l’organe
du mouvement volontaire; nous venons de voir
qu’elle est encore le plus puissant des moyens que
la nature emploie pour opérer les mouvements de
translation nécessaires à la vie végétative. Ainsi les
fibres des intestins produisent le mouvement péristaltique
qui fait parcourir ce canal aux aliments ;
les fibres du coeur et des artères sont les agents de la
circulation, et, parelle, de toutes les sécrétions, etc.
La volonté met la fibre eri contraction par l ’intermède
du nerf; et les fibres involontaires, telles
que celles que nous venons de citer , sont ïhissi
toutes animées par des nerfs qui s’y rendent ; il