LES FISSIROSTIIES,
Forment une famille peu nombreuse, mais très-
distincte de toutes les autres par son bec court,
large, aplati horizontalement, légèrement crochu,
sans échancrure, et fendu très profondément; en
sorte que 1 ouverture de leur bouche est très large ,
et qu’ils engloutissent aisément les insectes qu’ils
poursuivent au vol.
C est à la tribu des gobe-mouches qu’ils tiennent
de plus près,, et spécialement aux procnias, dont
le bec ne diffère presque du leur que par son
échancrure.
Leur régime, absolument insectivore, en fait
éminemment des oiseaux voyageurs qui nous quittent
en hiver.
Ces oiseaux se divisent en diurnes et nocturnes ,
à l’instar des oiseaux de proie.
L es Hirondelles. (Hirundo. L. )
Comprennent les espèces d iu rn e s toutes remarquables
p a r le u r plumage se rré , la lo n g u eu r extrême de leu rs
ailes e t la ra p id ité de le u r vol.
Parmi elles, on distingue
Les Martinets. ( Cypseeus. Iligcr. )
De.tous les oiseaux, ceux qui o n tle 3 plus longues ailes à
col. i 54 , sous le nom d'Euryl. nasutus ■ — Euril. j au anus , Horsf., et
col. i 3o et i 3i , sous le nom d'Euryl. Horsjîeldü; — Eur. cucullatus,
Tem. , col. 261 ; — Euryl. blainvillii, Less. et Garn. Vov. de la Coquille,
pl. xix , f. 2. — Le caractère du bec est surtout dxcessivenicilt
développe dans Y Euryl. corydon , Tem. , col. 297.
proportion, et qui volent avec le plus de force; leur queue est
fourchue; leurs p ied s, très courts, ont ce caractère fort
particulier, que le pouce y est dirigé en avant presque comme
les autres doigts, et que les doigts moyen et externe n’ont
chacun que trois phalanges comme l’interne.
La brièveté de leur humérus, la largeur de ses apophyses,
leur fourchette ovale, leur sternum sans échancrure vers le
b a s, in d iq u en t, même dans le squelette, à quel point ces
oiseaux sont disposés pour un vol vigoureux ; mais la brièveté
de leurs pieds, jointe à la longueur de leurs ailes, fait q u e,
lorsqu’ils sont à terre, ils ne peuvent prendre leur élan ; aussi
passent-ils pour ainsi dire leur vie en l’air, poursuivant en
troupes et à grands cris les insectes dans les plus hautes
régions. Iis nichent dans des trous de murs et de rochers ,
et grimpent avec rapidité le long des surfaces les plus
lisses.
L’espèce commune (Hirundo apus, L ., ) E n l., 5/fi , 1 >
est n oire, à gorge blanche.
L’espece des hautes montagnes ( Hirundo meIba , L. ) ,
E dw ., 27; Vaill.L A fr., ihfi ; Vieill., gai. 121, est plus
grande, brune dessus, blanche dessous, avec un collier
brun sous le cou (1).
Les Hirondelles proprement dites. (H irundo. Cu v . )
Ont les doigts des pieds et le sternum disposés comme dans
le grand nombre des passereaux.
Quelques-unes ont les pieds revêtus de plumes ju sq u ’aux
ongles; leur pouce montre encore un peu de disposition à se
tourner en avant; leur queue est fourchue et de grandeur
médiocre.
L’Hirondelle de fenêtre. ( Hirundo urbica. L.) Enl. 542, 2,
Noire dessus, blanche dessous et au croupion. Tout le
(1) Ajcmtez Hir. sinensis; —le Martinet à croupe blanche, Vaill., Afr.
244 5 1 ? — le Martinet vélocifère, id. , ib., 244, 2 ? — le .Martinet ci
moustaches (Cyp s. mjslaceus, Less, et Garn.),Voy. de la Coq., n° 122;.—
le M. c o if fé {C . comalus , T.) , col. ; 2.68 ; — le M . longipenne (Hir. lon~
gipennis, T .), col., 8 3 , 1.