Les Colins ou Perdrix et Cailles d'Amériquet
le bec plus gros, plus court, plus bombé; la queue un
peu plus développée (j). Ils se perchent sur les buissons, et
meme, quand on les poursuit, sur les arbres. Plusieurs voya-
gept comme nos cailles.
ïi on ne p eut s’empêcher de séparer de to u tle genre té tra s
Les T r i d a c t y l e s , Lacép. ( H e m i p o d i u s , Tem. ) ,
Qui m a n q u en t de p o u c e , e t d o n t le bec comprimé
orme u n e p e tite saillie sous la m an d ib u le in férieu re.
Un ne p o u rra les bien classer que lo rsq u ’on connaîtra
le u r anatomie. Ils v iv en t en polygamie dans les contrées
sablonneuses.
Les uns,
L es Turnix, Bonnat. (Qrtygis, iliger.),
Qnt encore tout le port des cailles; leurs doigts sont bien
separçs j usqu a leur base et sans petites membranes.
II y en a une espèce que l’on fait battre à Java, par amusement
comme les coqs en Angleterre ( Hemip. pugnax,
1 , col. 602. (2). , r r o >
- \ » Cadle nattée ( Perd., textilis, Temm.) , col. 3 5 ; - , 1e Tetr. cWo-
* W , TI 1^ - , - T . striatas, Sonner., I I , pl. xcxviii, et
remm col. 8 a , fort différent de celui de Lath., Syn., I I19 9 ! H
a Perdrix de gmgi ( Tetr. gingicus), Sonner., I I , p. l 6n\ me paraît
aussi appartenir a ce sous-genre.
(1) Parmi les espèces delà taille de la perdrix, on peut remarquer le
I 00? ? * Pe* 7 * k Per-4 Guia™’ <Tetr- Gm. ) , ou dentat?:, Temm., ou Odonlophçrus rufus, Vieill., g£,ler., pl. çÇJSI
qui n est point un linaptou; comme le dit Gmelin.
Parmi celles de la grandeur de la caille : Tetrao Mexicanus, enl. , U
Frisch. , 11, lemêineque Marjlqndqs, Albin, 1, x*vm ,rçt que V ir s l
mana, ou Perdix borealû, Viçül. t galet. L f r - Tetraor fa lla n d « u s ,
enl. a 22 ; _ r e ra a g r i f ^ s , enl. .2 6 , f, , , ; _ le Ççlin Somim ,
W kW Êm Tem] i m et W « f e m, m I S « ;
- le Colin a aigrette de Californie , Tetr. california, , g h ., Nat. mise.
IX , pl. 3 4 5 , et Atlas du voy. de La Peyroyse, pl. W v i; — la Peidr.
rou^ g o r g e (P e rd r . eqmbayensi,g T « p . ) , JJ 447 ; „ Perd,, australis,,
Vieill., gal. a i 5;.
(a) Ajoutez Tetmo nigriçolps, <?nl. 171 ; ^ f t # . qm H u sk u s , Lath.„
D’autres ,
Les Syrrhaptes, Iliger,
S’éloignent même tellement du type général des gallina;
cés, que l’on est tenté de douter s’ils doivent entrer dans cet
ordre.
Leurs tarses courts sont garnis de plumes, ainsi queleuis
doigts , qui sont très courts et réunis sur une partie de leur
longueur, et leurs ailes sont extrêmement longues et poin
tues.
On n’en connaît qu’une espèce, des déserts du centre de'
l’Asie {Tetrao paradoxus, Pall., V o y ., trad. fr. in-8", tom.
111, pl. i, pag. 18); Vieill., galer., pl. 222. L’hetéroclite.
Tenirn., col., pl. g5.
On est également obligé de séparer des tétras
Les T inamous. ( T inamus. L a th . Cryptubus.
Ilig e r. ) Ynambus de d ’Azzara. (1)
Genre d ’Amérique très rem a rq u ab le p a r u n cou mince,,
assez alongé ( quoique leurs tarses soient courts ) , re v
êtu de p lum e s, d o n t le b o u t des bai-bes est effilé e t un
peu c ré p u , ce q u i donne à cette p o rtio n d u plumage une
apparence p a rtic u liè re p a r u n bec long, g rêle, à b o n t
mousse, u n peu voûté avec u n p e tit sillon de chaque côté
e t à narines percées dans le m ilieu de chaque côté e t s’en fonçant
o b liq u em en t en arriè re . Leurs ailes sont courtes
et le u r queue presque n u lle . La p alm u re de la base de
leurs doigts est très courte. L e u r pouce, ré d u it à u n
Syn. I l , part. 2 , fig. do titre — Tetr. luzoniensis , Sonn., 1er Voy. ?
pl. xxui;—Hemipodius nigrifrons, Temm., I I I , 610, et Vieill., gai. 218 ;
-—Hemip. thoracicus, Temm. , II I, 622 , ou Turnix maculatus, Vieill.,
gal.,pl. 217 ;—Hemip. Meiffrenii, T., col. 60, 1, dont Vieill., gai. 3oo,
fait son genre Torticeele, qu’il met dans les Echassiers, attendu que le
bas du tibia est sans plumes ; — 1’ Hemip. nwosus , Swains., Zool. ill..
i 63 , y appartiendrait également; — le Tetr. suscitator, ou Réveil-matin
de Java, est aussi un Turnix. Toy&z Bontius , Méd. ind. , p. 6 5 .
(i) Excèptez-en son Choro , qui est une poule d’eau , et son lira , qui
est le Tocro dont nous avons parlé ci-dessus aux perdrix.