Les T roglodytes. (T roglodytes. Cuv. )
Ne different des figuiers qne par un bec encore un peu
plus grêle et légèrement arqué.
Nous n’en avons q u ’un ,
Le Troglodyte d*Europè, nommé en plusieurs lieux Roitelet.
(Mot. troglodytes. L.) Enl. 65i. 2. Naum. 83. 4 -
Brun, strié en travers de noirâtre, avec du blanchâtre à
la gorge et au bord de l’a ile , la queue assez courte et relevée.
11 niche contre terre, et chante agréablement jusque
dans le plus fort de l’hiver (1).
L es Hochequeue. ( Motacilla . Bechst, )
Joignent à un bec encoreplus grêle que celui des fauvettes
une queue longue qu’ils élèvent et abaissent sans cesse, des
jambes élevées, et surtout des plumes scapulaires assez longues
pour couvrir le bout de l’aile repliée, ce qui leur donne
un rapport avec la plupart des échassiers.
L es Hochequeue proprement dits ou L avandières. (M ota-
eir.LA. Cuv. )
Ont encore l’ongle du pouce courbé comme les autres
becs-fins. Elles vivent au bord des eaux.
Celle de notre pays (mot. albaet cinerea, L. ) enl. 65a ,
est cendrée dessus, blanche dessous, avec une calotte à
l’occiput, et la gorge et la poitrine noires.
Le midi de l’Europe en possède u n e q u i, avec l’âge, *1
poitrine jaune (mot. mystacea), enI. 70g, a , Edw., 287 , a ; — le Fig.
cendré du Canada ( mot. canadénsis ) , enl. 6 8 5 , 2 ; — le Fig. de l (le de
France (Mot. mauritiana), enl. yoâ , t; —le Plastron noir, Vaill., IIT,
1 2 3 ; — Sylvia venusta, Temm. , col. 2g3, 1; — S. speciosa, ib. , 3 ; —
S. palpebrosa,iib., etc,, etc. Ceux qui ont le bec un peu large à sa base
tiennent de près aux gobe-moucbes à bec étroit. Consultez l'énumération
des espèces des États-Unis donnée par M. Ch. Bonaparte, Lycée de
New-York , n juillet 1826, p. 76 et suiv.
(1) Les troglodites étrangers se lient, d’une part aux fourmilliers , de
l’autre aux grimpereaux. Joignez-y le Thrioiore à long bec. (Thr. longi-
rostris. Yieill. Gai. 168. ou kampylorhynehus scolopaecus , Spix , 79.)
preud un dos n o ir, mais qui dans sa jeunesse ressemble
à la précédente. C’est le mot. lugubris, Roux., 19\.
Les Bergeronnettes. (B udytes. C u v . ) ( i )
O n t, avec les autres caractères des lavandières, l’ongle du
pouce alongé et peu arqué, ce qui les rapproche des farlou-
ses et des alouettes. Elles se tiennent dans les pâturages,
et poursuivent les insectes parmi les troupeaux.
La plus commune,
La Bergeronnette de printems (mot.Jlava. ) Enl., 674 > 2 ,
Est cendrée dessus, olive au dos, jaune dessous, un sourcil
et les deux tiers des pennes latéralësde la queue blancs (3).
Les Farlouses. (A nthus. Bechst.)
Ont été long-temps réunies aux alouettes, à cause de l’ongle
long de leur pouce ; mais leur bec grêle et éehancré les
rapproche des autres becs-fins. En même temps, leurs pennes
et couvertures secondaires, aussi courtes q u ’à l’ordinaire, ne
les laissent paseonfondre avec les bergeronnettes.
Les unes, dont l’ongle est encore assez a rqué, se perchent
volontiers.
Le Pipi. ! Alauda trivialis et minor Gm. Anthus arboreus.
Bechst.) Enl. 660. 1 (3). Naum. 8 4 -2 . Roux.
Brun-olivâtre dessus, gris-roussâtre dessous, tacheté dfe
noirâtre a la poitrine , deux bandes tr ansversales pâles sur
l’aile.
D’autres ont tout-à-fait au pouce un ongle d’alouette; elles
se tiennent plus souvent à terre.
La Farlouse ou Alouette de pré. ( Alauda pratensis. Gm.)
Anthus pratensis. Bechst. Enl., 661, 2 (4) . Naum. 84-3
et 85. t .
Brun-olivâtre dessus, blanchâtre dessous, des taches 1 2 3 4
(1) Budytes, nom de la bergeronnette, parce qu’on la voit parmi les
boeufs.
(2) Aj. la Berg.jaune (Mot. boarula, L.),Edw., 25g, etVieill., gai. 162.
(3) Sous le faux nom de farlouse; la Pivote ortolane, Buff. , enl.
642,2 (Motacilla Maculata, Gmel,), en est le jeune. FoyèzBoux 288
(4) Nommée mal à propos alouette pipi; Nauman rapporte cette figure