tité de respiration, ce qui motive la subdivision dqs
animaux vertébrés en quatre, classes.
Les sens extérieurs sont toujours au nombre de
cinq, et résident dans deux je u x , deux oreilles ,
deux narines, les téguments de la langue , et ceux
de la totalité du corps. Certaines espèces ont cependant
les jeux oblitérés.
Les nerfs se rendent à la moelle par les trous
dös vertèbres , ou par ceux du crâne ; ils paraissent
s’unir tous à cette moelle , qui, après avoir croisé
ses filaments, s’épanouit pour former en se renflant
les divers lobes dont le cerveau se compose
, et pour se terminer dans les deux voûtes
médullaires appelées hémisphères, dont le volume
correspond à l ’étendue de l ’intelligence.
Il j a toujours deux mâchoires ; le principal
mouvement est dans l’inférieure, qui s’élève ou s’abaisse
; la supérieure est quelquefois entièrement
fixe ; l’une et l ’autre sont presque toujours armées
de dents, excroissances d’une nature particulière ,
assez semblable à celle des os. pour la composition,
chimique, mais qui croissent par couches et par,
transsudation ; une classe, entière , cependant (reelle,
des oiseaux), a les. mâchoires revêtues. deL cornes,
et le genre des tortues, dans la classe des.reptiles,
est dans le même cas.
1 Le canal intestinal va de la bouche à l ’anus,
éprouvant diverses inflexions , divers renflements et
rétrécissements,, ayant des appendices?, et recevanb
; ' M? - 5 5 ,
des liqueurs dissolvantes, dont les unes , qui se versent
dans la bouche, sont appelées salive; les autres,
qui n’entrent que dans les intestins, portent divers
noms : les deux principales sont le suc de la glande
nommée le pancréas, et la bile, qui est produite par
une autre glande fort considérable appelée le foie.
Pendant que les aliments digérés parcourent le
canal alimentaire, leur partie propre à la nutrition,
et qui se nomme le chjle f est absorbée par des
vaisseaux particuliers, nommés lactés, et portée
dans les veines ; le résidu de la nutrition des parties
est aussi reporté Éans les veines par des vaisseaux
analogues aux lactés, et formant avec eux un meme
système, nomm ê système desvàisseauxljrniphatiques.
Les veines reportent au coeur le sang qui a servi
à nourrir les parties, et que le chyle et la lymphe
viennent de renouveler ; mais ce sang est obligé de
passer en tout ou en partie dans l’organe de la respiration,
pour y reprendre sa nature artérielle, avant
d’être reporté aux parties par les artères. Dans les
trois premières classes, eet organe de respiration
est un poumon, c’est-à-dire un assemblage de
cellules où l’air pénètre. Dans les poissons seulement
, et dans quelques reptiles pendant leur premier
âge, ce sont des branchies ou des séries de lames
entre lesquelles l ’eau passe.
Dans tous les animaux vertébrés , le sang qui
fournit au foie les matériaux de la bile, est du sang
veineux qui a circulé en partie dans les parois des in