27O MAMMIFÈRES.
U Antilope plongeante. Duiker-Bock. des Hollandais. (Ant.
mergens. Blainv. )
Brun-fauve-clair, du blanc sous la mâchoire inférièure,
une ligne noire? à la face externe des membres. Son nom
lui vient de la manière dont elle se précipite dansles broussailles
quand ou la chasse.
Le Sauteur des rochers. Klip-Springer des Hollandais.{Ant.
oreotragus. Forsl. ) Buff. Sup. "VI, pl. xxn. Schr. a5g.
Se fait remarquer par un poil roide , cassant et de couleur
jaune-verdâtre (1).
C’est dans cette division que se placent les plus petites
antilopes.
La Grimme. {Ant. grimmia. L. ) Fred. Cuv. Mammif.
Gris-fauve, le chanfrein noirâtre; une petite touffe dé
poils sur le sommet dé la tête.
Le Guevei. {Ant. pygmea. Pall.)Fred. Cuv.^fammif. (2)
Cendré j une ligne pâle le long de chaque côté du front;
qui est noirâtre.
e. Cornes annelées, à courbure simple, la pointe en avant.
( L es Reduncæ de Smi th. )
LeNagor. {Ant. redunca.) Buff. XII. pl. xlvi. Schreb. 265.
Brun-roussâtre. Du Sénégal (3).
ƒ . Cornes annelées, droites ou peu courbées, plus longues
que la tête.(L es O ryx de Smith en partie, ) *
L’Antilope h longues cornes, droites. {Ant. oryx. Pall. )
Mal àproposnommée Pasan par Buff. Sup. VI. pl. x v i i .
Chaqioisdu Cap des Hollandais (4)*
(1) A}. A n t. quadriscopa, Ham. Sm.
(2) La figure de Schr., 260, B, est enluminée trop rouge, celle de
Shaw, Gen. zool. , vol. I l , deuxième partie, pl. c l x x x v i i i , a les cornes
trop grandes.
(3) Aj. le Ritbock {Ant. eleotragus.) —L’Ourebi {Ant. scoparia). Il est
essentiel d’observer que beaucoup d anûlopes ont dans leur jeunesse des
cornes de cette forme recourbée en avant.
(4) M. Lichtenstein a fait remarquer que cette antilope à longues
cornes droites ne vivant que dans le midi de l’Afrique , il n’est pas vraisemblable
que ce soit Y Oryx. C’est plutôt l’espèce suivante.
RUMINANTS. 2 J I '
(Grande comme un cerf, à cornes grêles, longues de deux
ou trois pieds, droites , pointues , rondes , annelées obliquement
au tjers inférieur, plus petites dans la femelle; à
poil cendré , à tête blanche bariolée de noir ; une bande
noire sur l’épine et une à chaque flanc; une tache marron
foncé sur l’épaule et une sur les cuisses ; la queue longue
et noirâtre, et le poil de l’épine dirigé vers la nuque. On
la trouve au nord du Cap et dans l’intérieur de l’Afrique.
Ses sabots, plus longs qu’aux autres espèces, lui donnent la
facilité de grimper sur les rochers, et elle fréquente en effet
de préférence les contrées montagneuses (1).
UAlgazel. {Ant. gazella. Lin.) Ant. leucoryx. Lichtenst.
Acad, de BerL 1824. pL 1.
A longues cornes grêles, annelées, légèrement courbées
en arc de cercle; le pelage blanchâtre, diversement teintde
fauve ou de roussâtre. De l’Afrique septentrionale, depuis
la Nubie jusqu’au Sénégal. Elle est souvent représentée
sur les monuments de l’Égypte et de la Nubie, et M. Lichtenstein
pense , probablement avec raison , que c’est le
véritable oryx des anciens (2).
g. Cornes annelées , à courbure simple , la pointe en
arrière, (L es Aigoceros; Smih. )
L’Antilope bleue, {Ant. leucophoea. Gm. ) Vulg. Chèvre
bleue. Nommée mal à propos Tseiran. Buff. Sup. VI,
pl, xx.
Uu peu plus grande que le cerf, d’un cendré bleuâtre,
les cornes grandes dans les deux sexes, uniformément
courbées , et à plus de vingt anneaux.
L’Antilope chevaline. {Ant. equina. Geoff. )
Grande comme un cheval, gris roussâtre, tête brune , 1 2
(1) G A n t. leucoryx, Schr., CCLVI, B , ou Y A n t. blanche, de Pennt. ,
tirée d’un dessin fait en Perse en 17 17, paraît n’être qu’une variété de
Y Oryx ou peut-être un algazel vu de face.
(2) Les Anglais parlent d’une antilope à cornes presque droites, à poil
roide , laineux à sa base, des montagnes du Thibel, qui perd quelquefois
une de ses cornes, et qui leur a été indiquée comme répondant à la licorne
qui est un des supports de leurs armoiries. On la nomme chiru. M. Ham.
Smith croit que ce. pourrait être le kemas d’Elien , I , x iv , c. 14.