c om p rim é , renflé a u b o u t. On p e u t les subdiviser en
deux sous-genres, savoir :
Les OEdicnèmes. ( OEdicnemus. Tem. ) (i)
Qui ont le bout du bec renflé en dessous comme en dessus,
et la fosse des narines étendue seulement sur la moitié de sa
longueur. Ce sont des espèces plus grandes, qui vivent de
préférence dans les terres sèches et pierreuses, y prenant des
limaçons, des insectes, etc. Elles ont des rapports avec les
petites espèces d’outardes. Leurs pieds sont réticulés, et il y
a une courte membrane dans les intervalles de leurs trois
doigts.
UOEdicnème ordinairè-, vulg. Courlis de terre.{CJiaradrius
cedicnemus. Lin. OEdicnemuscrepitans. Tem.)Enl. 919.
Frisch. 215. Naum. i te ed. 9. f. i 3.
Grand comme une bécasse, gris-fauve, avec une flamme
brune sur le milieu de chaque plume , ventre blanc , un
trait brun sous l’oeil (2).
Les P luviers proprement d its . (C haradrius.)
Dont le bec, renflé seulement en dessus, a les deux tiers
de sa longueur occupés de chaque côté par la fosse nasale ,
ce qui le rend plus faible. Us vivent en troupes nombreuses,
fréquentent les fonds humides, y frappent la terre de leur
pied pour mettre en mouvement les vers dont ils se nourrissent.
Les espèces de notre pays n’y sont que de passage, en
automne et au printemps : il en reste près de la mer jusq
u ’aux fortes gelées. Leur chair est excellente. Elles for-
(1) Ædicnemus {jambe enflée), nom forgé par Bélon, pour le Courlis
de terre.
(2) Ajoutez l’OEdicnème lachard{OEd. maculosus, Cuv), col. 292 ;—
Y OEd. à longs pieds{OEd. .longipes, Geoff.), Vieill., gai. 228, ou OEd.
echasse, Temm., col. 3 8 6 ; — l’OEd. à gros bec {OEd. magnirostris,
Geoff.), col. 387, pourrait, par la forme de son bec, commencer une
série particulière, à laquelle se rattacherait une espèce très voisine à bec
supérieur un peu recoifrbé : OEd. recuryirostris, Cuv. ; — Char, crassi-
roslris, Spix , 94.
ment, avec diverses espèces étrangères, une tribu à jambes
réticulées, dont les plus remarquables sont :
Le Pluvier doré. ( Chari pluvialis. Lin.) Enl. 904. Frisch.
216. Nàum. 1. c. 10. F. 14. Wils. Am. "VIL lix. 5.
Noirâtre ,. pointillé de jaune sur les bords des plumes ;
à ventre blanc. CJest le plus commun. Il se trouve par
tou t le globe. Le noi’d en produit un qui ne diffère presque
que par sa gorge noire {Char, apricarius), Edw., i 4’o;
Naum., II, f. i 5q W ils ., Am., W , lvii, 4- Quelques-uns
disent que c’est le jeune.
Le Guignard. ( Char, morinellus. Lin.) Enl. 832.Naum. 12.
f. 16-17.
Gris ou noirâtre, à plumes bordées de gris-fauve, un
trait blanc sur l’oeil, poitrine et haut du ventre d’un roux
v if, bas-ventre blanc.
Le Pluvier a collier. {Char, hiaticula. Lin.) Enl. 920.
Frisch. 214. Brit. Zool. PI. P . Wils. Am. V. xxxvii. 2.
Gris dessus , blanc dessous, un collier noir au bas du
c o u , très large en devant; la tête variée de noir et de
blanc; le bec jaune et noir. On en trouve en ce pays-ci
deux ou trois races ou espèces différentes pour la taille et
p our la distribution des couleurs de la tête (1). Cette distribution
de couleur se rép è te , à peu de chose près , sur
plusieurs espèces étrangères (2).
Beaucoup de pluviers étrangers ont les jambes écus-
sonnées ; ils forment une petite division , dont la plupart
des espèces portent des épines aux ailes ou des lambeaux 1 2
(1) Ch. minor, Meyer, enl. 921; Wils., VII, u x , 3 ; Naum., i 5 , f. 19,
ou Ch. curànicus , L a th ., à bec tout noir;— Ch. cantianus, L ath ., ou
albifrons, Meyer, dont le Ch. oegypüus pourrait être la femelle. Son
collier est interrompu.
( 2 ) Char, vociferus, enl. 286; Wils., VIT, l i x , 6 ; — Char, indiens,
Lath.; — Char. Aza ra i, T ., col. i8 4 ; — Char, melanops, Vieill.,
gai. 2 3 5 , ou Ch. nigrifons ,,Cuv., col, 47 , 1; — Char. Wilsonii, Wils.,
Am. IX , L'Xin, 5.— Aji, euespèces très voisines , bien que sans collier :
Ch. pecuarius, T. , col. 183 ;— Ch. nivifrons , Cuv. — Char, rufica-
capillus, T ., col. 47 > 3 > — tàh{ monachus , Temm.; — Char, gri-
seus, Lath.