Les L ophiodons
S o n t u n a u tre gejare p e rd u q u i p a ra ît te n ir de près
a u p ré c é d e n t; mais d o n t les mâchelières inférieu res Ont
des collines transverses. On en a d e te rré ju sq u ’à dix ou
douze especes dans nos te rra in s d ’eau douce anciens ,
les memes où I o n tro u v e les palæotheriums. Eoy. mes
Ossem. fo ss., tom. TTI
A ces genres d o it succède? celui des
T apirs. ( Ta p ir . I jin. )
D o n t les v in g t-sep t molaires p ré sen ten t to u te s , av an t
la t r i tu r a t io n , deux collines transverses e t rectilignes ;
en av an t s o n t, a chaque m â ch o ire , six incisives e t deux
c an in e s, séparées des molaires p a r u n espace vide. Le,nez
est en forme de p e tite trompe c h a rn u e ; les pieds de
d ev an t o n t q u a tre d o ig ts, ceux 4e d e rrière trois.
On n en a pendant long-temps connu q u ’une espèce,
Le Tapir d Amérique. ( Tapir américaines. Lin. ) buff.
Supp. VI, i.
De la taille comme d’un petit âne, à peau brune; presque
nue, a queue médiocre, a cou charnu, formant comme une
ciete sur la nuque. Elle est communedans les lieux humides
e t le long des rivières des contrées Ghaudes de l’Amérique
méridionale. On mange sa chair. Les petits sont
tachetés de blanc comme les faons de cerf.
Depuis quelque annéës, il a été découvert une seconde
espece de tapir dans l’ancien continent; c’est
Le Tapir de F Inde. {Tapir indiens.) Farkharie. Soc. asiat.
tom. XIV. Horsfield. jav. Maiba. Fr. Cuv. Mammif.
Plus grand que celui d’Amérique, b ru n -n o ir, à dos
gris-blanc. 11 habite les forêts de la presqu’île de Malacca,
de l’île de Sumatra, etc.
Il y a aussi des os fossiles de tapirs répandus en Europe,
et entre autres, d’une espèce gigantesque qui doit avoir
PACHYDERMES. 2 Dl
approché de l’éléphant, pour la taille. ( Tapir giganteus ,
Cuv., Ossem. foss., tome II. )
La troisième famille des pachydermes, ou ani-
piaux à sabots non ruminants, comprendra
LES SOLIPÈDES
Ou quadrupèdes qui n’ont qu’un doigt apparent
et nn seul sabot à chaque pied, quoiqu’ils portent
sous la peau, de chaque coté de leur métacarpe et
de leur métatarse , des stylets qui représentent deux
doigts latéraux.
On n ’en co n n a ît q u ’u n seul g e n re , q u i est celui des
Chevaux. (E quus. L in . ) ,
I l p o rte à chaque mâchoire six incisives, q u i, dans la jeu nesse
, o n t le u r couronne creusée d ’un e fossette.,et p a rto u t
six molaires à couronne carrée, marquées p ar les lames d é-
mail q u i s’y enfoncent, de q u a tre croissants, e t en o u tre ,
dans les su p é rieu re s, d ’u n p e tit disque au b o rd in te rn e .
Les mâles o n t de p lu s deux p e tite s canines à la mâchoire
sup érieu re , e t quelquefois à toutes les d e u x , q u i m an q
u e n t presque to ujours aux femelles. E n tre ces canines
e t la p remière m o la ire , est l ’espace vide qu i répond a
l ’angle des lèvres , où l ’on place le m o rs , e t au moyen
d u q u e l s e u l, l ’homme est p a rv en u à d om p te r ces v ig o u reu
x q u ad ru p èd es. L e u r estomac est simple e t médiocre ;
mais leurs in te stin s son t très longs e t le u r cæcum énorme.
Les mamelles sont e n tre les cuisses.
Le Cheval. {Equus eaballus. Lin. ) Buff. IV , i •
Noble compagnon de l’homme à la chasse, a la guerre et
dans les travaux de l’agriculture, des arts et du commerce,
est le plus important et le mieux soigné des animaux que