La Gerbille despyramides. (D. pyramidum. Oliv. Voyag.)
A les pieds de derrière plus alongés, et est de la taille
du lérot j son pelage est roux dessus , et blanchâtre dessous.
Il y en a une au Sénégal d’un roux plus vif, d’un blanc
plus pur.
Une autre au Cap, un peu plus grande, roussâtre , à
queue moins velue au bout.
Une en Nubie, de près de moitié plus petite, d’un rouxr-
clair en dessus, d’un beau blanc en dessous.
L es Merions. ( Meriones. Fréd. Cuv. )
Que nous séparons des autres gerbilles, ont les pieds de
derrière encore plus longs , la queue à peu près nue , et une
très petite dent en avant des molaires supérieures, caractères
qui les rapprochent des Gerboises ; leurs incisives supérieures
ont le même sillon que dans les gerbilles ; leurs doigts
sont semblables.
On en connaît une petite espèce , de l’Amérique septentrionale
, Mus canadensis., Penn. ; Dipus canàdensis,
Sh. I I , i. part., pl. 1615 Dipus americanus. Barton. De la
taille d’une souris, à pelage gris-fauve, à queue plus
longue que le corps. Son agilité est extrême ; elle s’enferme
dans la terre et passe l’hiver dans un état léthargique (1).
L es Hamsters. ( Cricetus. C u v . )
Ont à peu près les mêmes dents que les rats , mais leur
queue est courte et velue , et les deux côtés de leur bouche
sont creusés, comme dans certains singes , en sacs ou en
abajoues, qui leur servent à transporter les grains qu’ils
recueillent, dans leur demeure souterraine.
Le Hamster commun, Marmotte d'Allemagne , etc. ( M.
cricetus. L. ) Buff. XIII, xiv.
Est plus grand que le rat, gris-roussâtre dessus, noir
aux flancs et dessous , avec trois taches blanchâtres de
(0 Aj. GerbiUus la.bradori.us, Harl. ou M . lubrud., Sabine', Voyag;. de
Franklin, p. 661.
chaque côté; ses quatre pieds sont blancs, ainsi qu’une
tache sous la gorge et une sous la poitrine : il y en a des
individus tout noirs. Cet animal, si agréablement varié
en couleur, est un des plus nuisibles qui existent, à cause
de la quantité de grain qu’il ramasse , et dont il remplit
son trou, qui a quelquefois jusqu’à sept pieds de profondeur.
Il est commyndans toutes les contrées sablonneuses
qui s’étendent depuis le nord de l’Allemagne , jusqu en
Sibérie.
Ce dernier pays produit beaucoup de petites espèces
de Hamsters, que M. Pallas a fait connaître. (1)
L es C ampagnols. (Arvicola. Lacép. )
Ont, comme les rats, trois mâchelières partout, mais sans
racines et formées chacune de prismes triangulaires, placés
alternativement sur deux lignes. On peut les subdiviser en
plusieurs groupes, savoir :
L es O ndatras. (F iber. C u v .)
Ou campagnols à pieds de derrière demi palmés, à longue
queue comprimée et écailleuse, dont on ne connaît bien
qu’une espèce.
H Ondatra ou Rat musqué du Canada. ( Castor zibeticus.
Lin. Mus zibeticus. Gm. ) Buff. X, 1.
Grand comme un lapin , d’un gris roussâtre : ils construisent
en hiver, sur la glace, une hutte de terre , où
ils habitent plusieurs, allant par un trou chercher au fond
les racines d’acorus, qui servent aies nourrir. Quand la
gelée ferme leurs trous, ils sont réduits à se manger les
uns les autres. Cette habitude de bâtir est ce qui a fait
rapporter l’ondatra au genre du castor par quelques auteurs.
La seconde subdivision est celle des
Campagnols ordinaires. (Arvicola. Cuv. Hrpudoeus. Hig-)
Dont la queue est velue, et à peu près de la longueur du
corps, sans palmure aux pieds.
(1 ) M . accedula. — M . arenarius. —M . phoeus. — M . songarus.
M .fu r u n c u lu s . Voyez Pall., Glir. et Schreb.