cri (Querula, Vieillot). Us sont d'Amérique,’ et volent en
troupes dans les bois à la poursuite des insectes (i).
L es Cotingas ordinaires.
Dont le bec est un peu plus faible , outre les insectes , re cherchent
encore les baies et les fruits tendres. Ils se tiennent
dans les lieux humides'en Amérique , et la plupart se font
remarquer par l’éclat du pourpre et de l’azur qui colorent
e plumage des mâles dans le temps des amours. Le reste
e 1 année, les deux sexes n ’ont que des teintes grises ou
brunes. «
L’Ouette. ( Ampelis carnifex. L. ) Enl. 378. Spix. V.
A la calotte , le croupion et le ventre écarlate, le reste
mordoré^ sa quatrième penne de l’aile est rétrécie , raccourcie
et comme racornie.
Le Pompadour. ( Ampelis Pompadora. L. ) Enl. 27g.
Est d un beau pourpre clair, avec les pennes des ailes
blanches •, ses grandes couvertures ont les barbes roides
et disposées sur deux plans en angle aig u , comme un
toit.
Le Cordon bleu. ( Ampelis cotinga. Lin. ) Enl. 186
et 188.
Est du plus bel outre-mer, avec la poitrine violette souvent
traversée d’un large ruban b leu , et marquée de taches
aurores (2). .
(1) Ici viennent le piauhau ordinaire; noir à gorge pourpre ( Muscic.
rubricollis, Gm. ) , enl. 3 8 1, Vieill., galer. 11 5 , et le grand piauhau entièrement
pourpre ( Cotinga rouge, Vail., Ois. de PAfr. et des Indes,
pl. xxv et xxvi. Coracias milita ris, Shaw.). Le cotinga gris ( Amp. ci-
mrea ), enl. 699, se rapproche aussi des piauhaus plus que des cotingas
ordinaires.
Le piauhau à gorge aurore ( coracias scutata , Lath , ou coracina scu-
tata , Temm. ), col 4 °> a le bec moins large, et se rapproche davantage
des ce'phaloptères.
(2) Ajoutez encore Amp. cajrana, enl. 624. —Amp. maynana , enl.
29 9 - Amp. cuculiata', t. , col, 3 6 3 , Swains , ill. zool. 37. —Lyam-
pelcuprea, merremic. av., 1, 2, paraît une var. du carnifex.
L es T ersines ( T ersina ) de M. Vieillot.
Sont des cotingas à bec un peu plus large à sa base (1).
Lés E chenilletjrs. ( Ceblepyris (2). Cuv. )
Ont, avec le bec des cotingas , un caractère singulier, qui
consiste dans les tiges un peu prolongées , roides et piquantes
des plumes de leur croupion. Ils vivent en Afrique et
aux Indes, de chenilles qu’ils recueillent sur les arbres les
plus élevés, et n’ont rien de l’éclat des vrais cotingas. Leur
queue, u n peu fourchue dans le milieu, est étagée sur les
côtés (3).
On peut en séparer aussi
L es Jaseurs. ( B ombyciela. Brisson. )
Dont la tête est oniée d’un toupet de plumes un peu plus
alongées que les autres , et q u i, de p lu s, ont presque tous
un autre singulier caractère à leurs pennes secondaires des
ailes, dont le bout de la tige s’élargit en un disque ovale,
lisse et rouge.
L’Europe en possède u n , d it, sans que l’on sache trop
p o u rq u o i,
Jaseur de Bohême. ( Ampelis garrulus. L. ) Enl. 261.
Un peu plus grand qu’un moineau, à plumage d’un
gris vineux, la gorge noire, la queue noire bordée de
jaune au b o u t, l’aile noire variée de blanc. Cet oiseau arrive
par troupes dans nos contrées à des intervalles très
longs et sans régularité, ce qui l’afait regarder long-temps
comme de mauvais augure. Il est stupide , se laisse
(1) Ampel. tersa, Gm., la lersine, Buff., Vieill., 1 rg, ou procné ter-
sine, Temm., col. 5, ouprocnias hirundinacea, Swains, Zool., 111., ar.
(2) Nom grec d’un oiseaui uconnu. M. Vieillot a donné ensuite à ce
genre le nom de campepliaga.
(3) Tels sont le muscicapacana, Gm., enl. 5 4 1, ou l’échenilleur cendré,
de Vaillant, Afr., pl. c l x i i , Vieill., galer. i 3o; Ve'chenilleur noir, Vail.
l x i v . Son échenilleur jaune, pl, l x i i i est le jeune de l’Echen. à épaulettes
rouges (Turdus phcenicopterus, Tem.)çol. 71 •—Aj. l’éch. fr a n g é (Cebl.
fimbrialus, Tem., col. 249, a 5o.)