Les Veuves. (V idua. Cuv. ) ( t )
Sont des oiseaux d’Afrique et des Indes, à bec de linotte,
quelquefois un peu plus renflé à sa base, qui se distinguent
parce que quelques-unes des pennes ou des couvertures
supérieures de leur queue sont excessivement alongées dans
les mâles (2).
II y a un passage graduel (3) et sans intervalle assignable
des linottes aux
leurs de la zone torride, tels que les Fr. bicolor, pl. ix; — F. iricolor,
Ï>1. sx y cinerea , 6 ; — ccerulescens, 8; — meljjoda , 7 ; — viridis, 4 ;
erjtrhontos , 14 ;—(juinlicolor, i 5; rubriventris, x3 ;—frontalis ou lox.
frontalis, L. 16;—F. gultata, 3;—aj. F ring, melanotis, Temm., col. i 5 i ,
i ; Fr. sanguinolent a , ib., 2 ;—Fr. polyzona , ib. , 3 ; — Fr. ololeucus,
Temm., col, 2 6 9 ,2 , 3 ;-^Fr. simplex, Lichtenst. col. 358;—Fr. lutea,
id ., col. 3 6 5 ; — Fr. ornata , Pr. Max., col. 208. Le prétendu emberiza
oryzivora, e n l., 3 8 8 , a aussi le même bec ; mais les pennes de sa queue,
roide et aiguë , le distinguent.
Voyez aussi les nombreuses fringilles caractérisées par M. Ch. Bonaparte
, Lycée de New-Yorck ^ I I , déc., 1826, pag. 106 etsuiv.
(1) On ne sait pourquoi Linnæus et Gmelin les ont associés aux
bruants-, sous les noms de emberiza regia (enl. 8 , 1); — Emb. serena
(ib ., 2); — Emb. paradisea (enl. ig 4) ;— Emb. panoeyensis (enl. 647);
— Emb. longicauda (enl. 6 3 5 ). Ajoutez Fringilla superciliosa , Vieill.,
gai 61. Si on ne laisse pas les veuves avec les linottes, on ne peut les
placer qu’avec les gros-becs.
(2) La veuve à épaulettes {V~. longicauda) n’a que les couvertures d’a-
longées; dans les autres, ce sont des pennes.
JY. B. TJ emb. principalis (Edw., 270) et Vemb. vidua (Aldrow. ,
Omit. I I , 565 ) me paraissent le même oiseau en différents états de
plumage. L’emb. psittacea, Seb. 1, pl. Lxvi,fig. 5 , n’est pas bien authentique.
Eangolensis, Salera., Orn, 277; la -veuve chrpsoptère, Vieill. ,
Ois. ch., pl. x l i , et le lox. macroura, enl. 283 , z, qui n’en diffère peut-
être pas, ne sont point des veuves, mais des gros-becs ordinaires.
(3 ) Ce passage se fait, pour les espèces que j’ai pu examiner, à peu
près dans l’ordre suivant, le bec grossissant toujours : Loxia quadricolor,
(ember., L.) 101, 2 , le même que le gros bec longicone , Temm., col. ;
— L. sanguinirostris, enl. i 8 3 , 2 ; — L. Molucca , enl. 139, 2 ; —
L . variegata, Vieill,, 5 1 ; — L. punclulata , ib id ., 1; — L. Maja , enl.
109 , 1; — L. striata, enl. i 53 , x; — L. nitida, Vieill. 5o; — L. M-a=
lacca , enl. i 3g , 3 ;—L. astrild., enl. 157 , 2 ;—L. bella , Vieill. 55 ;—
L. canlans, id. , 57;—L. oryzivora , enl. i 5.2 , 1,—-T,, fuscata , Vieil!. ,
Gros-becs. (C occothraustes. C uv.)
Dont Je bec exactement conique, ne se distingue que par
son excessive grosseur.
Le Gros-bec commun. (Loxia coccothraustes. L in .) Enl.
99 et 100. Naum. 114.
Est un de ceux qui méritent le mieux ce nom. Son
énorme bec est jaunâtre -, il a le dos et une calotte bruns
le reste du plumage grisâtre, la gorge et les pennes des
ailes noires, une bande blanche sur l'aile. II vit dans les
bois des montagnes, niche sur des hêtres, des arbres à
fru it, mange toutes sortes de fruits et d’amandes.
Mous en avons encore en Europe deux espèces à bec
moins gros.
Le Verdier. (Loxia chloris. Lin.) Enl. 672. 2. Naum. 120.
Verdâtre dessus, jaunâtre dessous, le bord externe de
la queue jaune. Habite dans les taillis, mange toutes sortes
de semences.
La Soulcie. ( Frïng. petronia. L in .) Enl. 225. Naum.
116. 3 . 4.
Que l’on a coutume de joindre aux moineaux, dont
elle a les couleurs -, mais outre son gros bec , une ligne
blanchâtre autour de la tête, et une tache jaunâtre sur la
poitrine, l’en distinguent aisément (1).
On doit distinguer des gros-becs quelques espèces étrangères
:
- P itylus , Cuv.
À bec aussi gros, un peu comprimé, arqué en dessus ,
pl. ix n ; — L. cyanea, id. , 6 4 ; — L. atricapilla, id ., 53 ; — L. ni-
gra , Catesb. r, 68 ; Vieill. , gai. 57 ; — L. brasiliana, enl. 3og , 1 ; —
L. ludoviciana, enl. i 5 3 , 2, et Vieill. , gai. 5 8 ; — L. petronia (frin g .
petronia , L. ), enl. 255 ; — L. chloris, enl. 267 , 2 ; — L. hoematina ,
Vieill. , pl. nxvii, où le bec est trop grêle; L. giMata , id ., 68, en est
une var.; -—L. (juinlicolor, id. , 5 4 ; — L. fasciata, Brown, Ill.j x x v ii,
— L. madagascariensis, enl. i 3 4 , 2; — L. coerulea ; — L. cardinalis ,
enl. 37;—L. melanura-,—L. coccothraustes, enl. 99 et 100;—L. oslrina,
Vieill. , Ois. c h ., 48 , gai. 60 ; — L. rosea , Vieill., pl. rxm.
(1) Il est évident que la soulcie n’est pas moins un gros bec que le
verdier.