mangent,et même , à ce que quelques-uns disent, pour dévorer
leur fiente. De là leur nom. *
Le Labbe à longue queue. ( Larus par'asiticus, Gm. ) Enl.
762. .Edw. 148.
Est brun-foncé dessus, blanc dessous; les deux pennes
du milieu de la queue excèdent les autres du double. Il
est très rare ici. Jeune , il est tout brun. C’est alors le Larus
crepidatus, Gm., Enl. 991 , ou mieux Edw., i 4g.
Les régions arctiques nourrissent une espèce delà taille
d’un goéland, b ru n e , à base des pennes de l’aile blanche
( Larus cataractes, Gm. ), Brit. zool., pl. L., 6 , et une autre
de la taille d’une mouette , brune dessus, blanche
dessous, avec un collier brun sur la poitrine ( Lestris po-
mat nus. Tem. ) ( 1); '
L es H ir o n d e l l e s d e m e r . ( S t e r n a , L .) (2).
T ire n t le u r noms de leurs ailes excessivement longues
et po in tu e s, de le u r queue fo urchue, de leurs pieds courts,
q u i le u r d o n n e n t u n p o rt e t u n vol analogues à ceux
des h irondelles. L eu r bec est p o in tu , comprimé , d ro it,
gans courbure n i saillie ; leurs narines vers la h a s e ,
oblongues e t percées’de p a rt en p a rt ; les membranes q u i
un issen t leurs doigts fo rt éehancrées; aussi nagent-elles
peu. Elles volent en tous sens e t avec rap id ité survies
mers, je ta n t de grands cris e t enlevant h ab ilem en t de la
surface des eaux les mollusques e t les p e tits poissons
d o n t elles se n o u rrissen t. Elles s’avancent aussi dans
l’in té rie u r su r les lacs e t les rivières.
La plus commune au printemps sur nos eaux douces,
Le Pierre-Garin ou hir. de mer à bec-rouge ( Sternahirundo,
L.) Enl. 987; Frisch., 21g; Naum.,37, f. 52; W ils., VII, lx, 1.
E st, dans son état a d u lte , blanche, à manteau cendré-
(1) Je n’oserais affirmer l’identitédu Lestris catarracles, Freyç., 38 , et
du Stercoreus pomarinus, Vieill., gai. 288 , avec les espèces ci-dessus.
(2) Sterna est leur nom anglais, Stem ou Tern, latinisé par Turner,
cl admis par Gesner.
PALMIPÈDES. 55ç)
clair , calotte n oire, pieds rouges, bec rouge à bout n o ir,
longue d’un pied. Son envergure en a au moins deux.
La petite Hirondelle de mer. {Sterna minuta. L.) Enl. 996.
Wils. Am. \ . lx . 2. Naum. 3 8 , f. 55.
Ne diffère du Pierre-Garin q u ep a r sa taille moindre d’un
tiers, et par son front blanc.
L'Hirondelle de mer h bec noir. (St. cantiaca. Albin.) II.
LXXXVIII.
Surpassé le Pierre-Garin, et a le bec noir à bout jau n e;
Je jeune est le St. striata., G m ., Lath. , VI, pl. 98.
La plus grande de nos espèces est le St. caspia, P a li.,
Sparm. Mus., Caris., lx i i ; Meyer, Ois. d’Allem., II, vi.
Sav. Egypt., Ois. pl. ix. F. 1, blanche, à manteau cendré,
l’occiput mêlé de noir et de b lan c , le bec rouge, lës pieds
-noirs.
L’Hirondelle de mer noire. (St. nigra, Sî. fissipes, et St.
noevia. ) Enl. 338 et 924. Frisch. 220.
A la queue moins profondément fourchue. Jeune, son
manteau est tacheté de noir. Adulte, elle est presque
toute d’un cendré noirâtre.
Parmi les espèces étrangères, on doit remarquer l'hir.
de mer à aignettes. (St. inca, Less, et Garn.), des côtes du
Pérou. Voy. de la Coq., Zool., pl. 47, noire, à bec et pieds
rouges, une bande sur la jo u e, et les plumes de l’oreille
pendantes, blanches (1).
On pourrait distinguer de s autres hirondelles de nier
L es Noddis.
Dont la queue n’est pas fourchue et égale presque les ailes.
(1) Ajoutez en espèces d’Eur. : St. Dougalii, Montag.j; Yieill., gai.
290; — St. an^lica, id ., ou aranea, Wils., Am., VIII, lxxii, 6 ;—Si.
arctica^ Temm. ;—St. leucopareia, Natter.; — St. leucoptera, Temm.,
Schinz. , Ois. de Suisse, frontisp.
En esp. étrang. : St. cayana, enl. 988; — St. melanauchen, Temm.,
col. 427 ; — St. melanogasler, id ., col. 434 ; — Si. fuliginosa, Wils.