nents (i). Plusieurs ont le pouce des pieds de derrière plus
séparé que les autres doigts, et mobile séparément, caractère
sur lequel, dans une espèce où il est très prononcé,
M. Ilorsfield a établi son genre Cheiromeles (2).
C’est probablement ici qu’il faut encore placer les T hirop-
tera de Spix, qui paraissent avoir plusieurs des caractères
des Molosses, et dont le pouce porte une petite palette concave
qui leur est particulière et peut leur servir à se mieux
cramponner (3).
Les Noctilions. (N octilio. Linn. Ed. XII. )
A museau court renflé, fen d u , comme en un double bec
de lièvre, garni de verrues et de sillons bizarres, à oreilles
séparées ; ils ont quatre incisives en haut et deux en bas 5
queue est courte et libre au-dessus de leur membrane
interfémorale.
L’espèce la plus connue est d’Amérique, de couleur
fauve uniforme. {Vesp. leporinus. Gm.) Schreb. l x . (4)
L es P hyllostomes. (Phyllostoma. Cuv. et Geoff. )
Dont le nombre régulier des incisives est de quatre à
‘chaque mâchoire, mais ou une partie de celles d en bas
tom b e n t souvent, rejetées par l’accroissement des canines,
et qui se distinguent en outre par la membrane en forme de
feuille’relevée en travers sur le bout de leur nez. Le tragus
de leur oreille représente une petite feuille plus ou moins
dentelée. Leur langue, qui peut s’alonger beaucoup, se * 1
à celles de Buffon , ni aux M. ursinus, Spix , pl. xxxv , f. 4 . et M. fu -
marius, ib ., f. 5 et 6,
(1) M. plicaius ( Vespert. plicatus, Buchan. ) , Trans. linn. , Y, pl.
xm,— M. de Ruppel ( Dysopes ruppelii, Temm. , Monogr., pl xvm.)
(2) Cheiromeles torquatus, Horsfield , Ja v ., ou Djsopes cheiropus,
Temm., Monog., pl. xvn.
(3) Thir. tricolor, Spix, 3 6 , f. 9. Nous ne plaçons ce sous-genre
qu’avec doute, parce que sa description est incomplète.
(4) Le N. dorsatus, Geoff. ou 2Yviltatus, Pr.-Max., a une bande blanchâtre
le long du dos. — Le N. albiventer, Spix, 3 5 , 2 et 4 » est fauve
dessus, blanc dessous, et un peu plus petit. — Aj. N. ru fus, Spix, 35, 1.
CARNASSIERS. t l f
termine par des papilles qui paraissent disposées pour former
un organe de succion , et leurs levres ont aussi des tu bercules
arrangés symétriquement. Ce sont des animaux
d’Amérique, qui courent à terre mieux que les autres chauve-
souris , et qui ont l’habitude de sucer le sang des animaux.
1. P hyllostomes sans queue. ( V ampirus. Spix.)
Le Vampire. ( V. spectrum. L.) Andira-guaçu des Brasiliens.
Seb. Lvni. Geoff. Ann. Mus. XV, x ii, 4 -
A feuille ovale creusée en entonnoir ; b ru n -ro u x , grand
comme une pie. De l’Amérique méridionale. On l’a accusé
de faire périr les hommes et les animaux en les su ç a n t,
mais il se borne à faire de très petites plaies qui peuvent
quelquefois être envenimées par le climat (1).
a. P hyllostomes à queue engagée dans la membrane
in terfémorale.
Le Fer de lance. ( V. hastatus. L. ) Buff. XIII, xxxni.
Feuille du nez en forme de fer de lance , à bords
entiers (2).
3. P hyllostomes h queue libre au-dessus de la membrane.
Le Fer crénelé. ( Ph. crenulatum Geoff. Ann. du Mus.
XV, pl. x .)
Feuille du nez en forme de fer de lance dentelé au
bord.
M. Geoffroy, Mém. d u Mus. IV, p. 4 *8 , distingue des
phyllostomes , les espèces à langue étroite susceptible d alon-
gement et garnie de papilles semblables à des poils j et il les
nomme G lossophages.
Toutes ces espèces sont aussi d’Amérique (3). 1 2 3
( 1) Ajoutez: La lunette. ( Vesp. perspicillatus. L. ) Buff., Sup. V II,
LXXIV. __Et les trois espèces données d’après Azzara, par M. Geoff., Ann.
du Mus., VI, 181 - i8n-
(2) Ajoutez : Philost. elongatum, Geoff., Ann. Mus., XV, ix.
(3) Vespertilio soricinus, Pall., Spicil., Fascic. II I , pl. ni et iv. Copie
Buff. Suppl. III, pl. 5 3 . — Glossoph, amplexicaudatus, Geoff. ,Mem.
Mus., IV, pl. 18, F. C. — Gl. caudifer, Id., ib., pl. 17, Fig. A. et B.