qui donne a la tê te osseuse u n aspect fo rt extraordinaire.
On d it que le u r ch air est fo rt bonne.
Il y en a une espèceou variété fauve et une brune, toutes
deux tachetées de blanc. (■ Ccivia paca, L. ) Buff., X, x l i i i .
Supp. III, XXXV.
Il reste enfin un animal voisin peut-être des cavia, peut-
être plus rapproché deslagomys, ou des rats, mais quel’onne
sait pas au juste où placer, faute de connaître ses dents $
c est le chinchilla , dont les peaux arrivent en si grand
nombre pour le commerce des pelleteries, mais dont on n’a
pu encore se procurer le corps entier. Il est de la grandeur
d’un cochon d’Inde ou d’un petit lapin, couvert de poils
longs serrés, et les plus fins, les plus doux que l’on connaisse
djns les fourrures usitées; ses oreilles sont grandes,
et a demi-nues • sa. queue, du tiers de la longueur du corps,
est garnie de poils plus roides, disposés de manière à la faire
paraître comprimée latéralement. Ses pieds de devant ont
quatre doigts avec un vestige de pouce •, ceux de derrière
n en ont que trois. Ce quadrupède habite les montagnes de
l’Amérique méridionale.
La Viscache telle que la décrit d’Azzara ( Quadr. du Pa-
iag., tiad. fr., II, p. '4 *.S et telle que nous l’avons vue en
figures, ne peut guère être qu’une grande espèce de chinchilla,
à poil moins long et moins doux. (i). *(i)
au musée de Philadelphie , un nouveau genre qu’il nomme osteopera,
mais d’après cette description elle ne nous paraît autre que celle du paca.
M. Desmarets a déjà fait la même observation.
(i) Les figures nous ont été communiquées par M. Hamilton Smith et
par M. Brookes. C est l’animal décrit sous le nom de gerboise géante par
M. de Blainville dans Desmarets , Mammal., 3 i 5 , et Nouv. Dict. d’hist.
nat. , X III, i i 7 , et représenté dans la traduction anglaise du présent
ouvrage sous celui de Marmot-diana.
S IX IÈ M E ORDRE D ES M AM M IF È R E S .
LES ÉDENTÉS
Du quadrupèdes sans dents sur le devant des mâchoires
, formeront notre dernier ordre d’animaux
onguiculés. Quoique réunis par un caractère négatif
seulement, ils ne laissent pas que d’avoir entre eux
quelques rapports positifs, notamment de gros ongles
qui embrassent l’extrémité des doigts et se
rapprochent plus ou moins de la nature des sabots;
déplus une certaine lenteur, un défaut d’agilité,
oecasioné par des dispositions de leurs membres
faciles à apercevoir ; mais ces rapports laissent encore
des lacunes assez marquées poui; que l ’ordre
doive se diviser en trois tribus.
LES TARDIGRADES
Formeront la première. Ils ont la face courte.
Leur nom vient de leur excessive lenteur, suite d’une
structure vraiment hétéroclite, où la nature semble
avoir voulu s’„amuser à produire quelque chose d’imparfait
et de grotesque. Le seul genre encore existant
L es.Paresseux. ( Bradypus. L. )
À des molaires cylindriques e t des canines aiguës
p lus longues que qes m o la ire s, deux mamelles su r la
p o itrin e e t des doigts ré u n is ensemble p a r la peay^, et
ne se m a rq u an t au-d eh o rs que p a r d ’énormes ongles