frappent pour le« contraindre è leur abandonner les poissons
qu’ils ont pêcliés.
Le plus commun est
Le Fou de Bassan. ( Pelecanus bassanus, L.) E n l. 278. Vieill.
Brit. zool. pi. L. Naum. sup. 56. f. 106.
Blanc; les premières pennes des ailes et les pieds noirs;
le bec verdâtre, presque «5g4 à l’oie. Son nom vient d’une
petite île du golfe d’Edimbourg où il multiplie beaucoup,
quoiqu’il ne ponde qu’un oeuf par couvée, lien vient assez
souvent sur nos côtes en hiver. Le jeune est Ijrun, tacheté
de blanc. ( Enl. 986. ) Les autres espèces de fous ne sont
pas encore suffisamment déterminées (i).
L e s ànhinga. ( Plotus. L . ) (2)
S u r u n corps e t des pieds à peu près de cormoran ,
p o rte n t u n long c o u , un e p e tite tête e t u n bec d r o i t ,
orêle e t p o in tu , à bords denticulés ; les yeux e t le n u de
la face so n t d ’a illeu rs comme dans les p élécanus, d o n t
les au binga o n t aussi les h a b itu d e s , n i c h a n t , comme
eux , su r les arbres.
On en connaît quelque^ espèces ou variétés des pays
chauds des deux continents. Ils n’excèdent pas la grosseur
du canard, mais leur cou est plus long (3),
L e s Pa il l e -en-queue. ( P haeton. L. ) Vulg airemen t
Oiseaux du tropique.
Se reconnaissent à deux pennes étroites e t trè s lo n gues
q u ’ils p o rte n t à la queue , e t q u i , de lo in , ressem-
(1) Ajoutez le Fou brun (Pelecanus sula, L.), enl. 973, Catesb., h , 87;
Vieill., gai. 277. . , '
(2) Anhinga, nom (le ces oiseaux chez les Topinambous, selon Margrave.
P lotus ou plagtus en latin signifie pied plat. Klein l’a employé
pour une de ses familles de Palmipèdes. Linnæus l’a appliqué aux
Anliinga. ^
(3) Plotus melafioçaster, enl. 95g et 960 ; Vieill. , gai. 278 5 VVils.
IX, txxiv , 1 , 2 ; — enl. 107 ; — Latham, Syn. VI , pl. 96; — Anh.,
Lwaïllunt. 9 T ., col. 38o.
PALMIPÈDES. 5 6 5
b le n t à une paille. L e u r tête n ’a rien de n u . L e u r bec
est d ro it, p o in tu , d en ticu lé e t médiocrement fo rt;
leu rs pieds courts e t leurs ailes longues : aussi v o le n t-
ils très lo in su r les hau tes mers , e t , comme ils ne q u itte
n t la zône to rrid e que ra rem e n t, le u r a p p a ritio n fait
re co n n a ître aux navigateurs le voisinage d u tro p iq u e . A
te rre , où ils ne v o n t guère que p o u r n ic h e r , ils se p erc
h e n t su r les a rb re s.
On n’en connaît que quelques espèces ou variétés à
plumage blanc, plus ou moins varié de noirâtre, et qui
* ne passent point la taille d’un pigeon (1).
La famille
D es L am e l l ir o s t r e s
A le bec épais, revêtu d’une peau molle plutôt
que d’une véritable corne ; ses bords garnis de lames
ou de petites dents ; la langue large et charnue ,
dentelée sur ses bords. Leurs ailes sont de longueur
médiocre. Ils vivent plus sur les eaux douces que
sur la mer. Dans le plus grand nombre, la trachée-
artère du mâle est renflée .près de sa bifurcation
en capsules dé' diverses formes. Leur gésier est
grand, très musculeux, .leurs cæcums longs.
Le g ran d genre
D es Ca n a r d s . (A n a s . L in . )
Comprend les palmipèdes d o n t le bec g ran d e t large a
ses bords garnis d ’u n e rangée de lames s a illa n te s , m in ces,
placées tra n sv e rs a lem e n t, q u i pai’aissent destinées
à laisser écouler l ’eau q u a n d l ’oiseau a saisi sa proie. On
(1) P.haeton oethereus, enl. 36g et 998 ; — Pli. phoenicurus, enl. 979,
Vieill., gai., fl. 379.
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