Les espèces de cette division sont nombreuses, et peuvent
encore se subdiviser selon que leurs tarses sontou non
revêtus de plumes, et d’après le nu qui se trouve autour
des yeux de quelques-unes, (i)
Il y en amêmequi ont des caroncules et d’autres parties
nues à la tête. Tel est le Col. au rico u {Col. a u r ic u la r is ,
Tem., 21 ).
On peut encore, si l’on veut, séparer des autresquelques
espèces à queue pointue (a)..
Mais la meilleure des divisions que Uon ait faites parmi les
pigeons, c’est celle , ,
Des Colombars, V a ill. (Vinago. C u v .) (3)
Qui se reconnaissent à leur bec plus gros, <Je substance
solide, et comprimé par les côtésj leurs tarses sont courts,
leurs pieds larges et bien bordés. Ils vivent tous de fru its,
et dans les grands bois. On n’en ponnaît que quelques es^
pèces, toutes de la zone torride de l’ancien continent (4),
II y en a aussi à queue pointue (5). 1 2 3 4
monacha, R., col. a 53 ; —; C. humilis . T., col. 258 ; — C. pinon, Quoy
et Gaym. , Voy, de Freyc. , 28 ; — C. pampusan, ib. 3o ; — C. araucaria,
Less. et Gara., Voy. de Duperrey, 4°> — C, cyanovirens, ib. 4 a;
— C. Z o oe , ib. 29.
(1) M. Swains appelle Ptii,wopüsles espèces à tarses emplumés comme
C. purpurata, T. , col. 3 4 , etc,
(2) Col. migratoria, enl. 156; Frisch., i 4 a; Temm., 48 et 4 9 ; —y
Col. carolinensis, ib. , 1.75 ; Temm., 5o ; Catesb’. , a4 ; Edw. , 15 ; —:
Col. Reimvartii, Temm., col. 248; — C. kumeralis, ib ., 191;— C. am-
boinensis, ib. , 100; — C. lophotes, ib ., 142;,— C. venusta, ib .,
3 4 i, 1, ou Col. strepitans, Spix , lxxv, i ; — Col. dominicensis, ib .,
4^7 i Temm., 5 i ; — Col. capensis, ib ., 140, etc,; Vaill., 273, 274;
Temm. , 53 , 54 ; — C. Maiigei, Temm., 5 a ; — Col. macquaria, Quoy
■et Gaym., Voy. de Freÿc., 3 i.
(3) Vinago, nom latin du biset ou du petit ramier. M. Vieillot l’a
changé -en Trercw.
(4 ) Col. abyssinica , ou Waîlia de Bruce, Vaill., 2 7 6 ,2 7 7 ; Temm ,
S e tg ; — Col. australis, e. ni. 3 , Temm., 3 ;—Col. aromatica, enl. i 6 3 ;
Temm., 57 ; Brown., IL, Zool.., 20;—Col. vernans , enl. 158 j Temm. ,
1 o et 11 ;—Col. militaris , Temm., 1 et 2 ;—C. psittacea, Temm. , 4 j—s
C.calva, Temm.,7; — C. olax, T ., col. a4 i ;—C. Capellei, ib., x 4 3 .
.(3) Col. oxy ura, T ., col. 240.
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4/ tp>T
L E C IN Q U IÈM E O RD R E D E S O I S E A U X ,
Ou l e s ÉCHASSIERS,
Autrement OISEAUX DE RIVAGE. ( Grallæ. Lin. )
Tirent leur nom de leurs habitudes et de la conformation
qui les occasione. On les reconnaît à la
nudité du bas de leurs jambes > et le plus souvent
à la bauteur de leurs tarses, deux circonstances
qui leur permettent d’entrer dans 1 eau jusqu à une
certaine profondeur, sans se mouiller les plumes ,
d’y marcher à gué et d’y pecber au moyen de leur
cou et de leur bec, dont la longueur est généralement
proportion née à celle des jambes. Ceux quiont
le bec fort vivent de poissons ou de reptiles ; ceux
qui l ’ont faible , de vers et d’insectes. Très peu se
contentent en partie de graines ou d’herbages, et
ceux-là seulement vivent éloignés des eaux. Le plus
souvent le doigt extérieur est uni par sa base à celui
du milieu, au moyend une courte membrane: quelquefois
il y a deux membranes semblables , d autre
fois elles manquent entièrement, et le8 doigts
sont tout à fait séparés ; il arrive aussi, mais rarement
, qu’ils sont bordés tout du long ou palmés
jusqu’au bout ; le pouce enfin manque à plusieurs
genres, toutes circonstances qui influent sur leur
genre de vie plus ou moins aquatique. Presque tous
ces oiseaux, si l’on excepte les autruches et les