Viennent ensuite
L es H é r o n s . (A r d e a . C u y . )
Q u i o n t le bec fen d u jusque sous les je u x ; une p e tite
fosse nasale prolongée en u n sillon jusque très près de
la p o in te ; ils se fo n t rem a rq u e r de p lu s p a r u n tr a n c
h a n t d entelé au b o rd in te rn e de l ’ongle d u doigt d u
m ilieu . L eu rs jambes sont écussonnées; leurs doigts e t
le u r pouce assez lo n g s, le u r p alm u re «externe n o ta b le ,
e t leurs yeux placés dans un e peau n u e q u i s ’é ten d ju sq
u ’au bec. L e u r estomac est u n très g ran d sac peu musc
u le u x , e t ils n ’o n t q u ’u n cæcum très p e tit. Ce sont des
oiseaux tris te s , q u i n ic h e n t e t se p e rch en t aux bords des
rivières où ils d é tru ise n t beaucoup de poissons. L e u r
fiente b rû le les arbres. I l y en a dans les deux c o n tin e n ts
des espèces très n om b reu se s, q u i ne p eu v en t guère se
subdiviser que p a r quelques d étails de plumage.
Les hérons vrais ont le cou très grêle, garni vers le bas de
longues plumes pendantes.
Le Héron commun. ( Ardea major et Arci. cinerea. L.)
Enl. 755 et 78.7. Frisch. 198-199. Naum. ire éd. 25.
f. 33-34.
Cendré-bleuâtr.e, une huppe noire à l’occiput ; le devant
du cou blanc, parsemé de larmes noires ; grand oiseau très
nuisible à nos rivières; célèbre autrefois .par le plaisir que
prenaient les grands à le Faire chasser par le faucon.
Nous avons aussi un héron gris et roux ou pourpré ( Ard.
purpurea, enl, 788, Naum., ire é d ., Sup., 45, f. 89-90 (1).
(1) Selon M. Meyer, les Ard . purpurea, purpurata, rufa, Gm. :
A f ricana , Lath ., ne sont que des variétés du héron pourpre'.
Ajoutez A . herodias, Gm. ; Wils., V III, l x v , 2 , dont le jeune est
peut-être enl. 8 5 8 ; — A . cocoi, Latli.; Spix, xc, sous le faux nom
(V Ardea maquari ■— A . sihilatrix, Temm. , col. 271; — A . ludovi-
ciana, Gm., enl. 909, dont A . virescens, enl. 908 et 912, ne diffère
point par l’espèce ; — A . ISovoe-Guinoe, Lath., enl. 926, approche un
peu du courlan par son bec.
On a donné aux plus petits hérons à pieds plus courts le
nom de Crabiers.
Le plus commun en France, dans les contrées montagneuses,
est
Le Blongios. ( Ard. minuta et danubialis. Gm. ) Enl. 323.
Frisch. 207. Naum. i re éd. 28. f. 3.7.
Fauve, à calotte, dos et pennes noires; il n’est guère plus
grand qu’un râle, et se tient près des étangs.
Les Onqrés joignent à la tournure des crabiers une taille
de vrai héron et la couleur des butors (1).
Les A igrettes sont des hérons dont les plumes du bas du
dos sont à une certaine époque longues et effilées.
Les plus belles espèces, dont les plumes s’emploient pour
1 usage qu’indique le nom donné à ces oiseaux, sont :
La petite aigrette. ( Ardea Garzetta. ) Enl. 901.
Moitié moindre que le h éro n , toute blanche, et dont les
plumes effilées ne dépassent pas la queue.
Et la grande Aigrette. {A. Alba.)Kn\. 886.
Toute blanche aussi, mais plus grande.
On trouve ces deux espèces en Europe (2).
U y en a une troisième à tarses plus courts, dont les
plumes effilées dépassent la queue de beaucoup ( A
egretta), e n l., 925.
Nous croyons devoir aussi rapprocher des aigrettes
Le Crabier de Mahon. ( A. comata. Gm. ) Enl. 348.
Naum. 1« éd. 22. f. 45.
Oiseau du midi de l’Europe, à dos brun roussâtre, ailes
ventre et queue blanche. L’a d u lle a le cou jaunâtre et une
longue huppe à l’occiput (3).
I ( l î ^ ‘ UneT ; Gm- ’ “ L 'j—A . tigrina, id ., enl. 790, qui parait
etre le jeune à A .fla v a , Gm. *
(2) M. Temmink pense que VA. alba est le jeune à 'A . egretta, et
que la pl. enl. 901 ne, représente pas la petite aigrette d’Europe, mais
celle a Amérique.
• (3) D’après les recherches exactes de M. Meyer, les Ardea castanea .
Gm. , ou ratio ides , Scopol. ; — A . squaioUa,■ — A. Marsiglii,• — A.
pumila , et même A . erythropus, et A . malaccensis, Gm., enl. 911, ne