chelières p a r to u t , d o n t les postérieures plus longues ,
composées de nombreuses lames simples e t parallèles ; les
an té rieu res de lames fourchues, vers le bord externe dans
les su p érieu res, vers l ’in te rn e dans les inférieures.
On n’en connaît qu’une espèce.
(Cavia capybara. Lin. ). Capybara de Marg. Capiygoua dle
d’Azz. Cabiai de Buff. XII, xltx.
Giande comme un cochon de Siam , à museau très épais,
à jambes courtes, à poil grossier, brun-jaunâtre, sans
queue : elle habiteen troupes dans les rivières de la Guiane
et des Amazones. C’est un bon gibier, et le plus grand
des rongeurs. Le castor seul en approche pour la taille.
L es Cobayes , vulg airemen t Cochons d’Inde. ( Anoema.
F red . Cuv* Ca v ia . Ilig. )
R ep ré sen ten t les cabiais en p e tit; mais leurs doigts
sont séparés, et leurs molaires n ’o n t chacune q u ’un e
lame sim p le , e t un e q u i est fourchue en dehors dans les
supérieures j en dedans dans les inférieures. -
L’espèce la plus connue {Cavia cobaia, Pall. Muspor-
cellus, Lin,), Buff. VIII, i f très multipliée aujourd’hui
en Europe, où l’on en élève dans les maisons, parce
qu’on croit que son odeur chasse les rats, varie en couleur
comme tous les animaux domestique. Il y a lieu de penser
qu’elle vient d’un animal d’Amérique nommé aperea, de
même taille et de même forme, mais à pelage entièrement
gris-roussâtre. On le trouve dans les bois du Brésil
et du Paraguay.
L es Mocos. ( K erodon, Fréd. Cuv. )
O n t les mâchelières u n peu p lu s simples qu e les
cobaies, e t formées seulement chacune de deux prismes
trian g u la ire s.
L’espèce connue vient aussi du Brésil ; surpasse un
peu le cochon d’Inde par la taille , et est d’un gris
olivâtre. -
L es Agoutis. Cuv. ( Chloromys. Fred. Cuv. Dasy-
PROCTA. Ilig. )
O n t q u a tre doigts d e v a n t, trois d e r r iè r e , q u a tre
mâchelières p a r to u t, presque égales, à couronne p la te
irrég u liè rem en t sillo n n é e , à co n to u r a r ro n d i, échancré
au bord in te rn e dans les su p é rieu re s, à l ’externe dans
les inférieures. Ils ressem b len t, p a r le u r n a tu re l e t p ar
le u r ch a ir > à nos lièvres e t à nos lap in s -, q u ’ils rep ré sen
ten t en quelque sorte aux Antilles e t dans les parties
chaudes de l ’Amérique.
L’Agouti ordinaire. ( Cavia acutiL. ) Buff. VIII, l.
. A queue réduite à un simple tubercule, à poil brun,
fauve sur la croupe dans le mâle; grand comme uft lièvre.
L’Jcouchi. ( Cavia acuchi. Gm.) Buff. Supp. III, xxxvi.
A queue de six ou sept vertèbres , poil brun dessus,
fauve dessous , grand comme un lapin.
Le Lièvre pampas des créoles de Buenos-Aires. ( Cavia
palagonica. Penn. et Schr. )
Paraît être une espèce d’agouti à plus longues oreilles,
â queue très courte et nue; mais On ne connaît pas encore
ses molaires.
L es Pag a s . ( Coelogenys. F red . Cuv. ) (1)
O n t , avec des dents assez semblables à celles des
a g o u tis , u n très p e tit doigt de plus q u ’eux au b o rd in terne
d u pied de devant e t u n de chaque côté , également
très p e tit, au pied de d e rriè re , ce q u i le u r fa it c inq
doigts p a rto u t. On remarque en o u tre une cavité creusée
dans le u r jo u e , et q u i s’enfonce sous u n reb o rd formé
p a r un e arcade zygomatique très large e t très saillante (2),
(1) Anoema, sans force; chloromys, rat jaune; dasrprocta, fesse
velue ; coelogenys , joue creuse ; hydrochoerus, cochon cl eau.
(a) M. Harlem ( Faune nmeric., p. 1 26 ) a fait, sur une tète conservée