L es Milan s. (Milvu s . Bechstein.)
Ont des tarses courts, des doigts et des ongles faibles, qui,
joints à un bec également peu proportionné a leur taille, en
font les especes les plus lâches de tout le genre; mais ils se
distinguent par leurs ailes excessivement longues et par leur
queue fourchue, qui leur donnent le. vol le plus rapide et
le plus facile.
Les uns ont les tarses très courts , réticulés, et à demi revêtus
de plumes, par le haut, comme la dernière petite
tribu des aigles (les E lanus , Savigny). Tels sont
Le Blaç. (Falco melanopterus. Daud.) Sav. Eg. Ois. pl. 2.
f. 2. Vaill.Afr. xxxvi etxxxvn.Ch. Bonap. Am. II, xi, 1.
Grand comme un épervier, à plumage doux et soyeux,
à queue peu fourchue, cendré dessus, blanc dessous , les
petites couvertures des ailes noirâtres : le jeune est brun
varié de,fauve. Cet oiseau est commun -depuis l’Égypte
jusqu’au Cap , et paraît se retrouver aux Indes et même en
Amérique. Il ne chasse guère qu’aux insectes.
Le Milan de la Caroline. {Falco furcatus. Lin. ) Çatesb.
iv. Wils. LI, 2. Vieillot. Am. 10.
Blanc, les ailes et la-queue noires, les deux pennes extérieures
de celle-ci très longues ; plus grand que le précédent.
Il attaque aussi les reptiles (1).
Catesb. l\, Vieill. Am., pl. 2, et Wils., I I , xv, 3 ;-—VEp. tacliiro, Vaill.,
Afr.24{F.tacliiro, daud J,col.ü’j y et420 ; — VEp. coucoïde {F.cuculoi'des,
T.), col 1 lo e tiag ;—VEp. à poitrinerousse(F. xanthothorax, T.) col. 92;
—VEp. vergeté', F. virgatus, T.), col. 1095—VÉp. à ailes courtes {F.bra-
chipterus, T.) , col. 14 et 116 ou F. concentrions, Uig;—VEp■ chaperonne’
( F . pileatus, pr. Max.), col. 205;—VEp. à joues nues { F. gymnogenys ),
col. 307;—VEp.ardoisé{F.pensylvanicus, Wils., VI, XLvi, i ; très différent
de l’autour pommé de même, id. pl. liv. ) , et le jeune , çol. 67 ;—.
VEp. rapide {.F . veloxV), Wils. V I, xlv, i , en est la jeune femelle selon
Ch. Bonap;—VÈp. à épaules rousses {F . lineatus.) Wils. VI, l iii, 3 ;—
VEp. d’hyver (F . hiemalis. ); Wils. JV , xxxv, 1; —-VÉp. rayé. (F.
strialus),Vieil 1., Am., pl. i 4;— VÉp. noir (JF, niger.), Vieil., galer., 22.
(1) Ajoutez le TVfdan rioçpurl ( F. riocourii, yieill. ) , col. 8 5 ;—- Ig
Milan g queue irrégulière ÇF. dispar, Temm. ) , c.ol. 3 ig.
L es Milans proprement dits ,
Ont les tarses écussonnés el plus forts.
Notre Milan commun. (Falco milvus. Lin. ) Enl. 422.
Naurn. 3 i , f. 1.
Fauve, les pennes des ailes noires, la queue rousse : celui
de tous nos oiseaux qui se soutient en l’air le plus longtemps
et le plus tranquillement. Il n’attaque guère que
des reptiles (1),
Les B ondrées. ( P ernis. Cu v . ) (2)
Ont, avec un bec faible de milan , un caractère très particulier,
en ce que l'intervalle entre l’oeil et fe bec, qui
dans tout Je reste du genre falco est nu, et garni seulement
de quelques poils, se trouve chez elles couvert de
plumes bien serrées et coupées en écailles; leurs tarses sont
à demi emplumés vers le haut, et réticulés: elles ont du
reste la queue égale, les ailes longues, le bec courbé dès sa
base, comme tous ceux qui vont suivre. Nous n’erj possédons
qu’une espèce.
La Bofidrëe commune. {Falco apivorus. ) Enl. 420.
Naum.3 5 , 3 6 .
Un peu moindre que la buse, brune dessus, différemment
ondée de brun ,et de blanchâtre dessous, selon les
individus : la tête du mâle est cendrée à un certain âge.
Get oisean chasse aux insectes, surtout aux guêpes et aux
abeilles.
Il en existe quelques autres dans les pays étrangers.
La Bondree huppée de Java. {Pern. cristata. Cuv. )
Toute brune , à tête cendrée comme la nôtre, mais à
queue noire , avec une bande blanchâtre sur le milieu ; *I,
p l Ajoutez le Parasite, Vaill., Afr., 22, ou le Milan noir, enl. 472;
Nauru. 3 1, f. 2, Sayigny; Eg, Ois, pl. III , f. j , «lest le Falc. aier, le
Paie, oegyptius, et le Falc. Forsjcahlii, ,Gmeb , le Falc. parasitiez,
Latli. et Sliaw; — le Milan du Mississipi {Falco mississipiensis, Wils,
I I I , xxxv, 1 ), op Victime ophiophage. .Vieil],, galer. , planeh. 17.
Jy. I l . Le Falc. austriacus, Gm., est le jeune du milan commun.
(?) Pernis pu pentes, dénomination d’une sorte d’oiseaux de püoie ,
selon Aristote.