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sant, ce qui esta peu près la forme de celles des ruminants.
En avant, il y en a deux en haut et une en bas moins compliquées
: cpUe structure les rend plus frugivores encore
que tous les précédents.
Le grand Phalanger volant. (Did. petaurus. Shaw., Gen.
zool., pl. cxii. White. Voy. 288. )
Ressemble au taguan et au galéopithèque, par la taille;
sa fourrure est douce et bien fournie , et sa queue longue
et aplatie. Brun-noir en dessus, blanc en dessous. Il y
en a de divers nuances de brun; d’autres spnt variés,
et d’autres tout blancs.
Le Phalanger volant bordé. { Did. sciurea. Shavr.
pl. çxiij. 3 . )
De la taille du surmulot, cendré dessus, blanc dessous;
une ligne brune prenant du chanfrein , et régnant
le long du dos ; les bords de la membrane latérale bruns;
la queue touffue de la longueur du corps, noire dans
sa partie postérieure. Des îles voisines de la Nouvelle-
Guinée. v
Le Phalanger volant à pieds velus. {Pet. Peronii. Desmar.)
Gris-brun-roussâtre , le devant des oreilles et le dessous
du corps blanchâtre; les doigts des pieds très Velus, bruns;
la queue noire, plus longue que le corps, blanche au
bout.
Le Phalanger volant à longue queue. {Did. macroura.
Shaw. pl. cxiii. f. 3.)
Brun-foncé dessus, blanc dessous, grand comme un
surmulot, à queue grêle, une fois et demie longue comme
le corps.
Notre troisième subdivision a les incisives, les canines
supérieures, les deux doigts réunis hux pieds
de derrière comme la seconde ; mais elle manque
de pouces postérieurs et de canines inférieures. Elle
ne comprend qu’un seul genre.
L e s POTOROOS. {Hypsiprymnus. Ilig. )
Les d erniers animaux de cette famille q u i conservent
quelque chose des caractères generaux des carnassiers.
Leurs dents sont à peu près les mêmes que dans les pha-
lan g e rs, e t ils o n t encore en h a u t une canine p o in tu e .
Les deux incisives mitoyennes supérieures sont p lu s lo n gues
que les autres,,, e t pointues ; les inferieures sont
au nombre de deux, couchées en av an t. Ils o n t en av an t
un e molaire lo n g u e , tra n c h a n te e t dentelee , suivie de
q u a tre au tres hérissées de q u a tre tubercu les mousses. Ce
q u i d istin g u e émin emmen t ces an im a'u x , ce sont leurs
jambes de d e rriè re , beaucoup p lus grandes a p ro p o rtio
n que celles de dev an t , d o n t les pieds m a n q u e n t de
pouces, e t o n t les deux premiers doigts ré u n is ju sq u ’à
l ’o n g le , en sorte q u ’on croit d ’abord n y v o ir que trois
d o ig ts, d o n t l’in te rn e a u ra it deux ongles. Ils m a rc h e n t
souvent su r deux p ie d s , e t s’a id e n t alors de le u r longue
e t forte queue p o u r se so u ten ir. Ils o n t donc la forme
e t les h ab itu d e s des k an g u ro o s, d o n t ils ne diffèrent que
p a r le u r canine à la mâchoire supérieure. L e u r régime
est fru g iv o re , e t le u r estomac g ran d , divise en deux
p o ch e s, e t m u n i de plu sieu rs boursouflures ; mais le u r
cæcum est médiocre e t a rro n d i.
On n’en connaît qu’une espèce, de la taille d’un petit
lapin , et d’un gris de souris, que l’on a appelée Kanguroo-
Rat {Macropus minor. Shaw.) Elle vient de la Nouvelle-
Hollande , où les habitants la nomment Potoroo. White ,
Bot. B. 2^6. Voyage de Freycinet, pl. 10.
La quatrième subdivision ne diffère de la troisième
que parce qu’elle n’a.point de canines du tout.
Ce Sont
(1) j élevé de la partie postérieure.