plumage. Leurs plumes des flancs sont aussi plus ou moins
prolongées dans les mâles.
U Epimaque h parements frisés. ( TJpupa magna. Gm. Up.
superba L ath.) Enl. 63g. Vaill. Prom. i 3 .
Noir, à queue étagée, trois fois plus longue que le corps;
les plumes des flanqs alqngées, relevées, frisées, baillantes
à leu r bord, d’un bleu d’acier b ru n i, qui éclate aussi sur
la tête et au ventre (1).
On a distingué les espèces à queue carrée (les P tiloris
de Swainson), telles que
U Epimaque à douze filets. ( Ép. Albus ) ; Paradisæa aïba.
Blumenb. Abb. q6. Vaill. Ois. de p a r., pl. 16 et 17,
et mieux promer. 17. Vieill. PJ. i 3 et mieux gai. i 85.
Long-temps rangé parmi les oiseaux de paradis à cause
des longs faisceaux; de plumes blanches qui garnissent ses
flancs, dont les tiges prolongées donnent six filets de
chaque côté. Son corps est ordinairement d’un noir violet,
avec une bordure d’un vert d’émeraude aux plumes du bas
de la poitrine, mais il paraît qu’il en existe aussi des variétés
à corps tout blanc. Les pennes primaires de ses ailes sont
courtes , et beaucoup moins nombreuses qu’aux oiseaux
ordinaires.
V Epimaque proméfil. ( Epirnachus magnifie us Cuv. )
Vaill. Prom. 16.
D’un noir de velours , à queue médiocre un peu fourchue,
la tête et la poitrine éclatantes du plus beau bleu d’acier
b ru n i; les plumes des flancs alongées, effilées, noires.
L'Epimaque royal. ( Epirnachus regius. Less. et Gain. )
Voyage de D uperrey.pl. 28. Ptiloris paradisoeus, Swains.
D’un noir p ourpré; le dessus de la tête et le haut de
la poitrine d’un beau vert brillant. Les plumes des flancs
arrondies , bordées de vei't. *
(1) Je ne sais si l’on doit placer ici ou près du Merops moqueur, le
Promerar, Vaill. , 8 et g; — le Promerup , Vaill. , 11 et 12 , et son
Promerops sijfteur, 10, — En général ces beaux oiseaux de la Nouvelle-
Guinée , rares dans les cabinets, y sont souvent privés de leurs pieds , ce
qui empêche de les classer avec sûreté.
La seconde et la plus petite division des passereaux
comprend ceux où le doigt externe presque
aussi long que celui du milieu ,, lui est uni jusqu’à
l’avant-dernière articulation.
Nous n’en faisons qu’un seul grouppe.
L e s S y n d a c t y l e s .
Divisés depuis long-temps en cinq genres que
nous conservons.
L es^Guépiers. (Merops. L . )
A bec a lo n g é , tria n g u la ire à sa b a se , légèrement a rq
u é , te rm in é en p o in te aiguë. L e u r ste rn um a en arrière
de chaque côté une double échancrure. Leurs ailes lo n gues
e t p o in tu e s , leurs pieds c o u rts , le u r d o n n e n t u n
vol assez semblable à celui des h iro n d e lle s. Ils p o u rsu
iv en t en grandes troupes les insectes, e t s u rto u t les
ab e ille s, les guêpes, les fré lo n s; e t, ce q u i est rem a rq
u a b le , ils n ’en sont pas piqués.
U y èn a une espèce commune dans le midi de l’Europe,
mais assez rare à notre latitude.
Le Guêpier commun. ( Merops apiàster. L. ) Efil. g38.
Naum. 14-3. Vaill., Guep., 1 et 2.
Bel oiseau à dos fauve, le front et le ventre bleu d’aigue-
marine , la gorge jaune entourée de noir; qui niche dans
des trous q u ’il creuse le long des berges, à quatre1 et cinq
pieds de profondeur. Les jeunes y font long-temps leur
demeure avec leurs paren ts, ce qui a fait croire aux anciens
que le guêpier avait soin de son père et de sa mère
dans leur vieillesse.
Les deux pennes mitoyennes de sa queue sont un peu
alon gées , premier indice d’un prolongement beaucoup
plus grand dans la plupart des espèces étrangères (1).
(1) Tels sont : Mer. viridis, enl. 74°> Vaill. , 4 ; — Ornatus , Lath. ;