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cums longs et le larynx inférieur simple mais renflé
clans une famille'en capsules cartilagineuses.
Cet ordre se laisse assez nettement diviser en
quatre familles.
Nous le commencerons par celle
Des P lo n g e u r s ou B r a c h ïp t è r e s .
Dont une partie a quelques rapports extérieurs
avec celle des poules d’eau; les jambes implantées
plus en arrière que dans tou3 les autres oiseaux, leur
rendent la marche pénible, et les obligent à se tenir
à terre dans une position verticale. Comme d’ailleurs
la plupart sont mauvais voiliers, et que plusieurs ne
peuvent même point voler du tout, à cause de l’excessive
brièveté de leurs ailes, on peut les regarder
comme presque exclusivement attachés à Ja surface
des eaux; aussi leur plumage est-il des plus serrés;
souvent même offre-t-il une surface lisse et un éclat
argenté. Ils nagent sous l’eau en s’aidant de leurs
ailes, presque comme de nageoires. Leur gésier
est assez musculeux, leurs cæcums médiocres ; ils
ont un muscle propre de chaque côté à leur larynx
inférieur.
Parmi ces oiseaux, le genre des
. P longeons (C o lym bus . L . ) ( i )
N ’a p o u r caractère p a rtic u lie r q u ’u n bec lisse, d r o i t ,
com p rim é, p o in tu , e t des narines lin éaire s; mais la d ifférence
de ses pieds l ’a fa it subdiviser.
(i) Colymbus, nom grec de çes oiseaux.
L es G bèbes. Briss. ( P o dic e fs . Lath. Colymbus. Briss.
et Iliger. )
Ont;, au lieu de vraies palmures, les doigts élargis comme
dans lesfoulques et les antérieurs réunis seulementà leur base
par des membranes. L’ongle du milieu est aplati, le tarse fortement
comprimé. L’éclat demi métallique de leur plumage
l’a souvent fait employer comme fourrure. Leur tib ia , ainsi
que celui du sous-genre suivant se prolonge vers le haut en
une pointe qui donne des insertions plus efficaces aux extenseurs
de la jambe.
Çes oiseaux vivent sur les lacs et les étangs, et nichent
dans les joncs. Il paraît q u ’ils portent dans certaines circonstances
leurs petits sous leurs ailes. Leur taille et leur plu mage
changent tellement avec l’âge, que les naturalistes en
ont trop multiplié lés espèces. M. Meyer réduit celles d’E u rope
à quatre.
Le Grèbe, huppé {Col. cristalus, G m ., enl. zjoo et qU ).
Friseh. i 83. Naum. 69. F. 1Ô6. Col. urinator. Gm. Enl'.
941. Edw. 36.
' Grand comme un canard, brun-noir dessus, blanc d’argent
dessous, une bande blanéhe sur l’aile; avec l’âge il
prend une double huppé noire, et les adultes ont déplus
une large collerette rousse bordée de noir au haut du col.
Le Grèbe cornu! {Col. cornutus.LnY. 2. Col. obscurus.
Enl. 94L et Col. caspicus.Gm.)Vieill. Gâl. 281 .Edw. 145.'
Semblable au précédent pour la forme, mais la colerette
de l’adulte noire; ses huppes et le devant de son col roux.
Sa taille est et ailleurs bien moindre.
Le Grèbe à joues grises. ( Col. suberistatus, et le jeune âve
paroîis et rubricollis. Enl. 93 i . ) — Lath. Sun. I. „ 8 .
Naum. 70. f. 107.
? A aussi le devant du cou roux, mais les huppes de
Eadulte sont petites et noires, et sa colerette très courte
et grise. Sa taille le place entre les deux précédents.
Le petit Grèbe ou Castagneux.{ Col., minor. G m JE n l. go5.
Grand comme une caille, n’a jamais de crête ni de cole
TOME I. g q