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enE G Y P T E, S Y .RÎE, &c.
iufqu'ii Tn p u l i , où nous arrivâmes
le loir.
Fi^redes Avant que de finir ce chapitre j'ai
paumes cru que je ne terois pas mal de
detolis- [lonncr ici une figure des pommes de
cedre, c'ell à dire du fruit qui vient
à ces ar brcs, delà même Forme & de
!a même groflèur qu'elles font.
Pour y mieux réuiiir j'en ai coupé
une par la moitié , & j'ai trouvé
que l'odeur par dedans était tout
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à fait femblable à celle de la Terebentine.
Il en eil: auiïï forti quelque
fuc, quoique je les aye gardées
li longtemps. Cette humeur qui
reiTemble à la Terebentine non feulement
par l'odeur ,, mais auffi par
fa tenacilé, fort des petits grains ovales
dont plulieurs petites cavitez
font remplies, la figure de ce fruit
tant entier que coupé en deux efi
reprefentée N°. ly/.
C H A P I T R E LVIII.
Tterres dam lefquelles ilfmit des rejfmblances àfoifoiu
Accident malheureux de quelques -vaiffemx d/ia/intise iLef piionrvtt /diep SS .Jfefaiinn ¿Ìd''yA2-
cre. 'Punicularite^ touchant la ville de Trifali. Maniere dé -vivre fort
extraordinaire dun Saint homme Mahometan & c.
Pietreäoa APrès avoir fini le Chapitre pre- î
cedent par quelque remarque
'ci»"""«!'- fur les fruits de cedre, nous nefçaufcmbUn
rions mieux commencer celui-ci
fons""'"''' difant quelque chofe de certaines
pierres , oii l'on voit la reffemblance
de diverfes fortes depoiffons
, mais fl naturelle, qu'on ne
fçauroit regarder cela fans admiration.
On trouve ces pierres au haut
d'une montagne à quelque heures de
diflance de Tripoli. Quand elles
font entieres, on n'y voit rien du tout
par dehors, mais lors qu'on les caffè
en les jettant à terre ou en les
frappant contre quelque chofe, elles
fe fendent à peu près comme les
ardoifes, & lors qu'elles font ainfi
fendues, on voit ordinairement fur
chacun des deux morceaux la reiTemblance
d'un poiffon, ou pour mieux
dire de fon arrête. Afin d'avoir de
ces pierres j'envoiay une perfonne
exprès avec un âne à la montagne,
il m'en apporta une aiTez grande
quantité, entre Icfquclles j'en trouvai
une par hazard , qui etoit tellement
fendue que de chaque tôté de la
pierre on voit la moitié de l'arrete
du poiffon, & les morceaux fe referment
aufTi jufle quand on les
rapproche, que fi la pierre etoit entière
, de toutes celles que j'ai
vues je n'en ai pu trouver une qui
y fut comparable. J'ai de (line ces
deux morceaux l'un auprès de l'autre
pour mieux faire voir comment on
voit le poiffon à denude chaquecôt
é , c'eil à dire tpe chaque morceau
reprefentc la moitié du poiffon,
comme on le voit N°. ifS. Il faut
que j'ajoute que cette pierreeflprecifcment
plus longue de deux pouces
que le Taille-doucc ne la reprcfente.
Comme ce chapitre ne doit contenir
que des matieres feparées, ce
que je vat dire peut bien avoir ici fa
place. Le l î de Janvier on receut Mallieui
ici nouvelle que deux vaiflèaux mar- ®
chands François avoient fait naufra-^Jf^^a^x
ge dans le Port de S. Jean d'Acre, ai Portde
& deux Saïques Turques aufïï, ^^^^
une cfpece de vaiffeau dont on fe
fert beaucoup au Levant. Le lendemain
vingt Matelots de ces vaiffeaux
y arrivant rapportèrent que l'un a.-
voit échoué la nuit'avec deux homipes
qui y étoient . fçavoir le Secretaireic
le Pilote, quiétoientmorts, qu'aurefte
ces deux vaiffeaux étoient bien
chargez, & qu'ils étoient prêts de
faire voile. Le même jour une Saïquc
vint auiTi y jetter l'ancre , elle
étoit venue fans mât de S. Jean d'Acre
oil elle avoit couru grand rifquc
de faire naufrage.
J e me tfouvois fi 'bieii à Tripoli"''
Q . . q 3 It"-'
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