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 214.  VOYAGE  au  L E  V A  NT  
 la  ville  ,  iefencontraiàl'cxtrcmité|blc:  Mais  quoi  qu'il  me  pilt  dire,  
 un  peu  à  côté  une  vue  très agréable,  ! &  quelques  exemples  qu'il  m  allec'etoit  
 quantité  de  Palmiers  &  d'au-  gudt  des  malheurs  qui  étoient  arntres  
 arbres  entremêlez  de  quelques  
 bâtimens  &  de  Minarets  ,  comme  
 vez  aux  Francs  à  qui  leur  curiolité  
 bâtimens  «  ae  ivimarci»  ,  avoit  fouvent  coûté  bien  cher,  il  ne  
 on  levoitreprefentéN».  87.  L'eaulput  jamais  obtenir  de  moi  que  jc  
 qu'on  y  voit  fait  à  peu près  une ova-IcciTaiTe  avant  que  d'avoir  acheve  
 le,  &  eft  environnée  d'une  muraille]  mon  deffeing.  Je  ne  remarque  cehaife  
 comme  un  vivier.  Quand  on  la  que  pour  faire  voir  combien  les  
 veut  vuider  l'eau  hors  de  fon  baffin,  
 comme  c'eft  la  coutume  en  Egypte,  
 cela  fe  fait  par  le  moyen  de  certaines  
 roues,  &  cela  fcrt  à  arrofer  les  
 Arabes  font  voleurs,  puis  qu'ils  ne  
 craignent  pas  de  voler  jufques  dans  
 la  ville  &  avant  la nuit.  Auilin'eftce  
 pas  la  coutume  e i.  a  aiiv^âv-i  j^M-j  —  n  ce  pI ais  d'all^e  r  
 jaVdins  des  environs,  ainfi  que  cela  i quelque  part  fans  prendre  arec  ioi  
 eft  montré  au  premier  bitiment:  Je  loutre  le  Drogueman  im  Janiflaire  ,  
 dirai  ci  aptes  un  peu  plus  au  long!&  alors  on  peut  être  aiiez  en  feurccomment  
 cela  fe  fait.  On  y  voit  ; te.  On  fe  fert  aufli d  ânes pour  1 orcontinuellement  
 amener  des  Chameaux  
 &  des  Chevaux,  mais  principalement  
 des  anes  pour  les  abreuver. 
   Lors  que  je  m'occupois  à  deffigncr  
 cette  vue,  c'étoit  bien  environ  
 une  heure  devant  que  le  Soleil  
 fe  couchât  ;  cependant  notre  Trucheman  
 ,  qui  écoit  un  Jui f ,  étoit  en  
 grande  inquiétude  ,  &  craignoit  
 beaucoup  que  les  Arabes  ne  nous  
 vinflènt  dépouiller  ;  c'eft  pourquoi  
 il  m'avertiflbit  à  tout  moment  d'arrêter  
 mon  ouvrage,  &  de  le  remettre  
 à une  autre  occafion  plus  fevoradinaire  
 ,  tant  les  hommes  que  les  
 femmes,  fans  cela  il  ne  faut pas fonger  
 à  s'eloigner  beaucoup  du  lieu  de  
 fa  demeure.  
 Je  defiinai  encore  une  autre  vue  
 de  deflùs  la  Tour ,  dont  nous  avons  
 parlé  ci  devant,  011 commence  l'Aqucduc  
 du  Nil.  L'on  découvre  de  
 l à l e p a ï s ,  &  une partie des Minarets  
 de  la  ville  derrière  les  arbres,  comme  
 cela  eft  reprefentê  N°.  88.  On  y  
 voit  entre  autres  pluiieurs  Palmiers  
 fort  hauts.  
 J'iM  
 CHAPIÄ 
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