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ctofFc de foye brodée fort proprement
, à quoi elles s'entendent en
perfcûion. Elles ne font pas non
plus trop dedaigneufes ni même
trop retenues à l'égard des hommes:
car & dans la ville & à la campagne
on les voit aux jours derejouifftnce,
danfer en branle de tous cotez,
& même une étranger s'y peut
jomdre librement , & prendre par
la main celle qu'il trouve la plus à
fon gré fans que perfonne en prenne
de la jaloufie. Elles font auffi
tant de civilité aux étranges qu'on a
fujet d'en être furpris. Mais pour
avoir le plaifir de les frequenter, &
de jouir des douceurs de leur converfation,
il faut içavoir parler leur
langue , parce qu'il y en a très peu
entre cl es qui fâchent l'Italien.
Pour les hommes ils s'en fervent
palTableraent pour la plus part. La
maniéré dont ceux ci s'habillent eft à
peu près telle qu'elle étoit autrefois
chez nous , avant que la gravité de
nos Hollandois fe fût laiiTé corrompre
en fuivant les modes inconiVantes
des François. Ils portent des
Chapeaux pointus à grands bords
& un juftaucorps aiTez court avec
quatre grandes bafques. Les man-
' ches font ouvertes fur le bras , &
gar-
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