I .
enEG Y P T E, s Y R IE, &c. i57
elles rctournoient encore toutes
s'afToir afin de pleurer, jufqu'a ce
qu'enfin elles s'en alloient les
unes après les autres à leurs maifons
pendant quil en revenoit d'autres. Les
habits qu'elles avoient etoient ceux
qu'elles portoient d'ordinaire , c'eft
à dire blancs ou d'autre couleur ,
mais quand elles fe levoientpour fe
mettre en rond, elles mettoient un
voile noir par delTus comme on a tâché
de le reprefenter dans la tailledouce
, où l'on a fait cet endroit un
peu plus noir, afin d'en mieux marquer
eft à côté de Rama environ à trois
milles. C'eft ce lieu dont il eft parlé
au 9. Chap, des Aftes , & où il femble
la différence.
Il m'arrivoit aflèz fouventlors que
je demeurois à Rama de m'allerpromener
, & même quelque fois aiTez
loin, ce fut dans une de ces promenades
que j'allai jufqu'a Lydde qui
qu'il y avoit déjà une Eglife floriflante
dans le temps que S. Pierre
guérit au nom de Jefus Chrift cc:
Enée qui etoit impotent depuis plus
de huit ans, & c'eft cette même ville
qui au premier livre des Maccabées
11: 34. eft contée entre les trois
bailliages de ludée ; mais aujourd'hui
ce n'eft qn'un fimple petit village
, agréable pourtant, & fitué dans
un heu planté de quantité d'arbres.
La feule chofe que j'y trouvai digne
d'etre remarqueé . c'eft un reftc
de l'Eglife de St. George qui paroit
aflèz beau, comme il eft reprefenté
ici N°. I I L e s Chrétiens ont
encore ' au milieu de cette mafure
K k