CHAPITRE ONZIÈME.
SOMMAIRE.
Arrivée de MM. Vignaud et Schaflher à Adoua. — Honneurs qui nous
sont rendus. — Départ pour le camp d’Oubié. — Voyage dans le
Sqmiène. — Réception d’Oubié. — Manoeuvres des ambassadeurs. —
Fête de Pâques. — Imprudence de Guëbra Mariam. • Nous partons
de Maye-Tâlo. — Je revois M. Petit à Maye-Berazio. — MM. Blondel
et Rouget. — Retour à Adoua.
Mon monde n’était pas encore arrivé à Adoua, et je
l’attendis huit jours. Je fus, dans cet intervalle, fêté
et choyé par les habitants qui s’attendaient à mille libéralités
de ma part. Enfin, par une belle matinée, je
vis arriver MM. Vignaud et Schaffner, et toute l’expédition,
en grande pompe, accompagnés du choum
d’Eguerzobo, et d’une troupe de cavaliers et de musiciens
du pays. A partir de ce moment, les plus grands
honneurs nous furent rendus; ordre avait été donné
par Oubié de nous fournir trois cents pains par jour ;