ï t par celle
du gluten
qui les lie.
Breches &
Poudingue:.
Quartz font mélangés de M ic a ,. de grains de Feld-Spath , &
d’autres genres de pierres.
L e cément qui mût te s grains de fa b le , eft auffi de dlffé.
rente nature.
S ’il eft purement calcaire, les Grès réfiftent aux injures de
l ’air , mais plongés dans les acides ils font effervefcence, juf.
ques à ce que le gluten foit entièrement diffous ; & après cette
diifolution, les grains perdent leur cohérence & fe réduifent
en iàble.
S ’il eft a rg illeu x , ou mélangé de Terre calcaire & d’Argille,
les injures de l ’air fuffifent pour le décompofer , & pour
détruire les pierres dont il unjlïbit les parties.
M ais quand il eft de la nature dü Silex ou du Quartz,
les grains fon t.lié s avec la plus grande fo r c e , & les acides,
même concen tré s, ne peuvent pas les défunir.
S o u v e n t les Grès fo n t fe r ru g in e u x ; quelquefois même ce
m é ta l contribue à réunir leurs parties.
§ , 1 9 7 . L es Poudingues & les Breches ne différent dès
G r | s , qu’en qe que leurs grains font plus g r o s , les intervalles
de ces grains par1 cela- même plus g ran d s , & le cément qui
remplit ces intervalles, plus abondant &■ plus vifibfe 11 y a
même des Grès à gros g ra in s , que l’on pourroit nommer Pou-
dingues; comme i l y a dés Poudingues à petits grains, que
l’on pourroit elaffer parmi les Grès:
■ L ’u s a g e a confacré le nom de Breche à des marbres com-
1 p0jgs de fragmens calcaires ; & celui de Poudingue, qui nous
«vient des A n g lo is , à des pierres formées par la réunion d’un
I grand nombre de petits Silex. H conviendroit donc d’appliquer
I conftamment ces noms d’après ces principes. Il eft vrai qu’il
I faudrait une troiiieme dénomination pour les p ier re s, dans lef-
1 quelles une même pâte réunit des Silex ou des Q u a r tz , aven
Ides fragmens calcaires.
§. 198- Nous trouvons parmi nos cailloux ro u lé s , une
I grande variété de ces différens affemblages. Ici les fragmens
Ifont de nature calcaire, là quartzeufe, plus lo in , ils font mélangés
de ces deux genres ; ici arrondis, là anguleux. Ils varient
I aufîi, de même que les Grès , par la nature du cément qui
■ unit, ces parties.
Je ne m’arrêterai point à dénombrer toutes ces variétés ; je
I ne décrirai qu’une feule e fp e c e , qui me paroît le mériter par
I f i Angularité.
§. 19 9 . M faut l'a nommer une B re ch e , puifque nous avons
Iréfolu d’appeller ainli les pierrés de cette claffe, dont les
Ifragmens feraient de nature calcaire. Mais, le fond, ou la, pate
de cette Breche eft une efpece de Silex ou de Pe troülex, pref-
Iqu’o p aq u e , gris ou noirâtre , d’Un grain très-fin , donnant des
■étincelles contre l’acier , & prenant un affez beau. poli. Cette
«pâte dure renferme des fragmens a n g u leu x , de formes irré-
Igulieres , d’une efpece de Marne grife ou blanchâtre > très,
[tend re, q u ifé détruit à l’a ir , & laiffe à la furface de la pierrer
| des creux profonds, dont les bords s’arrondiffent par le /ou-
I kraent des cailloux. Ces pierres noirâtres, parfemées de c r e u x ,
Diftinâfon
entre les
Breches &
les Poudin-
gués,
Nous en
trouvons de.
différentes
efpeces.
Breche
dont la pâte
eft un Peiro-
filez...