Hoche
»mélangée de
*de Pierre de
Corne & de
^Quartz.
Spath cal-
•caive dans
les Roches
de Corue.
F er fpccu-
ïaire.
Fer odahe-
3”. Sous la forme d’écailles un peu ond ées, difficiles h dit
tinguur du M ica , fi ce n’eft par un éclat un peu moins vif,
par leur odeur terreufe , & par les épreuves chymiques.
4°. Enfin , fous l ’apparence d’une terre durcie g r ife , brune )
ou ve rd âtre , dans laquelle on ne remarque aucune ftruâure
déterminée.
§. 1 5 7 . O n trouve dans le mélange de cette pierre avec le
Q u a r t z , des inégalités de prop o rtion , des différences de du-
re té , des couches ondées ou en z ig z a g ; q u i, de même que
dans le mélange du Mica & du Q uartz, produifent une infinité
■de variétés différentes.
L e Quartz y prend auffi des formes très-variées ; je n’en décrirai
qu’une feu le , dont je n’ai point encore parlé.
O n le voit cryitallifé fous la forme de petits grains diffé-
minés entre les petites écailles, ou les -fibres d’une Pierre de
'Corne verte : & ces grains paroiffent eux-mêmes compofés d’autres
grains plus petits.
g. i 58. O u t r e le Q u a r tz , on trouve fouvent dans les Poches
de C o rn e , des veines de Spath blanc calcaire, & même
des veines mélangées de Spath & de Quartz.
D ans une de ces veines, j’ai vu des lames brillantes de Fet
fpéculaire, qui agiffoient fur l’aiguille aimantée.
E nfin 011 rencontre aufli dans ces même Roches, de petit*
cryftaux de Fer oétahedres, qui obéiffent à PAiman.
§ ., 1 69. L a Pierre de Corne s’unit auffi avec le -Schorl, &
leur mélange forme cette R o ch e , qui fe divife naturellement
en grandes malles cubiques ou parallélépipèdes obliquangles, que
M. "Wallerius a nommée Saxum Trapezium, -Sp. 3 10 .
J ’a i vu un beau bloc de cette efpece de R o ch e , dans ufl
bois qui eft fur la route d’Evian à Meillerie. Ce bloc avoit
la forme d’un trapézoïde applati ; quand je le frappai, pour en
détacher un m o rc e au , il s’en fépara une piece de la même
figure.
Son grain groflier eft compofé de lames ftriées noirâtres,
qui vues au S o le il, paroiffent très-brillantes & changeantes en
violet & en verd. Entre ces lames qui font de S ch or l, 011
voit les parties g r ife s , terreufes & plus ten d re s, de la Pierre
de Corne. C’eft à raifon de ces lames de S ch o r l, que la pierre
donne quelques étincelles, quand on la frappe vivement avec
l’acier. On apperçoit dans l’intérieur quelques points pyriteux,
& de petites taches ferrugineufes , qui au dehors de la p ie r re . fe
gonflent,' s’étendent & forment une efpece de galle couleur de
rouille. J’ai trouvé ailleurs d’autres fragmens de cette p ie r re ,
qui étaient auffi de forme quarrée ou en lozange.
§. 170 . C e t t e Roche mélangée me parut propre à une
épreuve que je projettois. depuis long-tems. J’en mis un fragment
dans un creufet; je l’expofai fous une moufle à un feu
de fufion m od é ré , j’épiai le moment où il commencerait à fe
fondre, & dans cet mitant m êm e , je le retirai du feu & le
laiffai refroidir. Comme la Pierre de Corne eft plus fùfible
que le S ch o r l, j’efpérois que celle-là feroit fondue , tandis que
les aiguilles de Schorl feroient encore entières, & que j’aurois a
Roche trapézoïde.
Expériences
relative*
aux Lavfes
qui contiennent
du
Schorl.