-çe. Efpece.
Roche mica,
x ée fans
noeuds.
io e . Efpece
•de pierre.
•Granit veiné.
Cnn fi dé rations
fur les
■quatre dernières
efpe-
ces.
C e s mêmes couches en tirant au Sud-Oueft, deviennent moins
colorées ; on y diftingue à.peine une nuance de violet; elles font
auflî plus compactes, & prennent l ’apparence d’un Granit veiné.
§. s 89. Sous cette Roche parfeniée de noeuds, on retrouve
plulieurs toifes d’une Roche feuilletée m ica cée , femblable à la
leptieme e fp e c e , §. 5 8 7 , & dans laquelle on ne voit point
d e noeuds.
§. 1 9 o. E n f i n , fous cette derniere Roche commencent les
Granits ve in és, parfemés de noeuds de Q u a r t z , de forme lenticu
la ire , fitués dans la direction des feuillets. Ces noeuds, de
même que les autres parties de la pierre, varient de grandeur
& de couleur en différentes places : mais en faifant abftraétion
■de ces variétés, on peut dire que cette efpece de pierre forme
toute la bafe de la montagne, depuis Valorfine jufques aux
deux tiers de fa hauteur.
O n pourrait coutelier à cette Roche le nom de G ra n it,
non feulement à caufe de fon tiffu feu illeté, mais encore parce
que l’on n’y découvre pas au premier coup d’oe i l , des” cryftaux
de Feld-Spath. Cependant fi l’on obferve fa caffure au Soleil,'
à l ’aide d’une lo u p e , on y verra briller des lames angulaires,
demi-tranfparentes, pofées en recouvrement les unes par deffus
les autres, que l’on eft forcé de reconnoitre pour de vrai Feld-
Spath. Les pierres de ce g e n r e , qui font dures & compactes,
n ’exhalent aucune odeur argilleufe.
. § . 7 9 1 . L e s quatre dernieres efpeces ne. Font aucune effervefcence
avec l’eau fo r te , même bouillante ; & de petits fragmens
tenus pendant long-tems dans cet acide fortement échauffé, en
reffortent fans aucun changement apparent ; fi ce eft que les
efpeces colorées fe trouvent avoir perdu à leur furface une
partie de leur cou leu r, par l’extraction du Fer qui étoit le principe
de cette couleur.
C es mêmes e fpeces, que je regarde comme primitives, ont
leurs bancs toujours plus approchans de la- fituation verticale,
& dirigés à-peu-près du Midi, au Nord.
C e s bancs en fe prolongeant du côté du N o rd , von t appuyer
leurs tranches contre les plans des couches du Mont de:
Loguia ou de Chefnay , Pl. V I I I , N°. 1 3 , dont la direction
eft différente „ car elles courent de l ’Eft-Nord-Eft, à l’Oueft-
Sud-Oueft, a-peu-ptes comme les feuillets, des Aiguilles rouges
& des autres chaînes intérieures.
§. 19 a. L a ftruéfure du Mont de Chefnay mérite bien d’être
©bfervée , & le meilleur pofte pour cette obfervation, eft un peu
au deffous de la hauteur à laquelle fon t les tranfitions qui ont
fait le fujet de ce Chapitre.. On voit les couches du milieu
de la montagne dans une fituation parfaitement verticale, &
les autres s’incliner peu-à-peu contre celles du milieu, à mefure
qu’elles s’en, éloignent. On pourroit comparer l’enfemble
de ces co u ch e s , à un jeu de cartes que l’on fait tenir debout!
fur une table : celles des bords font écartées par le bas-, s’a p -
puyent par le haut contre celles d u milieu , & celles-ci font:
perpendiculaires à la table.
§■ 1 9 3 - Je trouvai en defcendant la montagne , des débris:
de quelques autres, efpeces de pierres , qui s^toient détachées,
des flancs du Mont de. Chefnay; des- Granits en m a ffe , d’un;
Struftbre-
du Mont de:
Chefnay,