Jüfques à':
q\iel point
elle réfiite
aq,fjîu..
A&îon des
acides .fur ce
Jade,
Jade ;, elle en a, tous les. caraèteres , fa furface extérieure eft
polie & onclueufe au toucher ;. fa caffure préfente un grain qui
reffemble à celui d’une huile, figée , fa couleur jaunâtre & fa
demi-tranfparence augmentent, encore cette refieinblance.
Q u ant à. fa dureté, j’ai déjà dit combien elle eft remarquable.
L or sq u ’on expofe à un bon feu dfe fufion cette pierre mélangée
de- S c h o r lc om m e elle fe trouve chez n o u s ;- le s parties
de Schorl fe fondent aftez vite en Un verre noir ; mais le
Jade qui fait fe fond de la- pierre-, fe blanchit & prend fans
fe fo n d re , un oeil de porcelaine. Si l’on augmente l’intenfite
du feu ,, peu-à-peu .le verre de Schorl, attaque le Jade & le
ronge , fans parvenir pourtant, même après plufieurs heures du
feu, le plus v io le n t , à fondre entièrement,les iparfies; du Jade,
qui ont un, p,eu d’épaiffeur..
P our l ’éprouver dans les a c id e s , j ’ai eu bien de la peine à,
trouver^ des morceaux qui ne continffent pas des particules de
Schorl , il a, fallu le briier en: trèsrpetits fragmens, & trier un
a, un ceux qui ne lâiffoient, appercevoir aucune particule verte.
J’ai pulverife • ces particules ehoifies,. & les ai tnifes-en décoction
dans l’efprit-de-Nitre : il ne s’eft fait., comme an le - ju g e , aucune
effervefeence ; l ’acide en a cependant extrait du F e r &
une terre qui fe font précipités enfemble fous la forme d’un
caillé jaunâtre. & épais-, lorfque j'y ai verfé de l’huile de Tartre
par défaillance. J’ai lavé ce p récipité, je l ’ai diffous dans
l ’acide vitrioliqu e; j’ai enfuite eflayé de faire cryûallifer cette
diflolution , pour reconnoître. fi-ce tte terr e étoit, la bafe de
f A lu n , ou celle du fel d’Epfom ; mais elle s’eft defféchéc fans
donner aucun indice de cryftallifation ; quoique je n’ euffe employé
que la chaleur du S o leil pour cette, évaporation.
A M I A N T H E E .T A S B E S T E.
§ . 1 1 3 . . Nous trouvons quelquefois adhérens aux blocs de
Pierre Oilaire ou de Serpentine , des filets ou des lames
d’Asbefte d u r , lig n e u x , Asbejlus immaturus, Wall. Sp. 193-
O n trouve auffi fu r . les mêmes pierres, dés paquets de fibres
de véritable, Amianthe flexible. Amiqnthus, Wall. Sp. 1 9 1 -
E t enfin, on voit dans d’autres pierres- cette fubftance cryf-
tallifée en filets blancs & fo y e u x , parfemés dans l’intérieur
même de la Serpentine.,
§. 1 1 4 . C omme ces eipeces d’Asbefte & d’Amianthe, fe
trouvent prefque toujours unies à la Pierre O ila ire , que l’on
croit voir cette pierre prendre la cryftallifatian & la forme de
l ’Asbefte, & paffer par nuances infenfibles, de la. ridigité & de
la denfité de l ’Asbefte lign eu x ,, à la flexibilité & à la légéreté
de l ’Amianthe ; & qu’enfin d’après des expériences faites dans
de mauvais fourneaux., on attribuoic a l ’Amianthe l ’infufibilite
de la Pierre Oilaire ; M., "W a lle r iu s & prefque tous les Auteurs
fyftêmatiques avoient placé l’Amianthe à la fuite de la*
Pierre O ila ire , 8c. comme un genre qui avoit avec elle une.
très-grande affinité..
§. i i y ..M ais M. d’ARCET. a éprouvé que l’Amianthe fe fond
à un degré de feu auquel les Stéatites réfiftent, 1er. Mémoire',
§. L U :, & d’après cette e xp ér ien ce , M. Sa g e a placé cette.
Pierres-
auxquelles'
on les trouv
e adhérera
tes.
Leur rapport
avec fëfc-»
Stéatites.
Et avec les
Schorls.