Couches
planes qui
font en
avant des
couches ar-
.q-ué-es.
Coniidéra-
i’èions fur To-
ligine de la
•forme de ces
couches arquées.
Divers
J e dois cependant avertir, qu’en avant du rocher de la cafcade ;
à la hauteur de la lettre a, & au deffous, on voit des cou.
ches détachées des circulaires, & indépendantes d’elles ; ce font
des plans inclinés en appui contre le corps de la montagne,
femblables à ceux que j’ai obfervés au pied du Mont Saleve,
& d’une formation'vraifemblablement plus récente que le corps
même de la montagne.
M ais derrière ces plan s, on voit les couches arquées, qui
font horizontales dans le bas , fervir de bafe au ro ch e r , fe
relever enfùite fur la d ro ite , & venir en tournant former le
faîte de ce même rocher.
§. 4 73 . I l s’agiroit à préfent de dire quelle force a pu
donner à ces couchés cette iîtuation ; comment elles ont pu
être retrouffées de façon que les plus baffes foient devenues
les plus élevées ?
L a première idée qui fe préfente eft celle des feux fouterrains.
Ce qui pourroit même faire foupçonner que ces couches ont
«té réellement relevées par une force fouterraine, c’eft que fur
la droite du rocher qu’elles forment, il y a un vuide où il
manque à-peu-près ce qu’il faudroit pour former la hauteur de
la cafcade; car la montagne que l’on voit fous les lettres g & h,
■.eft fur une ligne beaucoup plus reculée. Sur la droite de ce
vuide ces couches recommencent fur la ligne de celles qui font
recourbées ; on les voit coupées à pic de leur côté, avec les
mêmes couleurs, la même épaiifeur, mais dans une fituation
horizontale. ■ '
J’ai obfervé dans plus d’une montagne des couches ainfi
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