Delà vîtefle
avec laquelle
on doit retirer
le Thermomètre.
Second
Thermomètre.
donc perdu 2 degrés | de chaleur, en parcourant 6<jo pieds
avec la vîtefle que je viens de déterminer.
> §; 39- L orsque ce même Thermometré avoit été tenu-
tranquille au, fond de l’eau, il lui avoit fallu une-heure entiere
pour varier feulement de 2 degrés | ; je crus devoir conclure
de là i' que la rapidité du mouvement augmentant ‘la preflîon
de sr particules de l ’eau contre le The rmomè tre , faifoit varier
la .température plus qu’un mouvement plus le n t , lors même
que; la lenteur d e Ton mouvement .prolongeait le -tems de
Ton féjour.
D ’ a p r è s cette conjeélure , j’employai un e efpace de tems
double , c ’eft - à - dire i o minutes -, à faire parcourir au Thermomètre
ce même efpace de 6<;o pieds, & alors, au lieu de
varier de 2 degrés | il ne varia plus que d’un d e g ré | .
M ais il ne faudrait pas étendre '& généralffer inconfidérément
cette obfervation. On doit comp rend re , que fuivant l ’épaif-
feur & l ’imperméabilité des enveloppes qui garantiffent un
Thermomètre de l’action d u fluide qui l’entoure , il y a un
certain degré de vîtefle, qui donne la plus petite variation
au travers d’une épaiffeur donnée de ce flu id e , & que cette
vîtefle doit .être plus grande .lorfque les Thermomètres font
moins garantis. O n verra bientôt ce raifonnement confirmé
par une expérience.
§. .40. O utre l e grand Thermomètre que je viens de décrire
, nous -en employâmes un autre qui eft aufli d’efprit de
v in , d e là conftrudion d e M. Micheli , & auquel M. P ictet
adapta comme au p récédent, une divifion correfpondante aux
variations
Variations du Mercure. Il eut auffi la précaution de vérifier
les points fondamentaux de la divifion, comme il l’avoit fait
pour le grand thermomètre. Mais nous renfermâmes celui-ci
dans une bouteille de verre remplie d’eau.
D a n s c e t état il lui falloit environ une heure & trois quarts
pour fe mettre à la température de l’eau , dans laquelle on le
p lo n g e o it, lorfqu’elle ne différoit de la fienne que de fept à
huit degrés.
§. 4 1 . Je pris enfin un tuyau cylindrique de cuivre d’un
pied de hauteur, fur trois pouces & demi de diametre. J’y trerenfermé
fis ajouter deux foupapes , l’une au haut & l’autre au bas. tuyaV,de
Ces foupapes «’ouvrent l ’une & l’autre de bas en h au t, en- PornPe"
forte qu’elles laiffent entrer l’eau lorfque le cylindre defcend,
& fe ferment l’une & l’autre très-exactement quand il remonte.
Ainfi cet inftrument plongé dans les eaux profonde s, fe remplit
de celles du fond , & les rapporte à la furfaCe. Nous
logeâmes dans l’intérieur de ce cylindre un thermomètre
de Mercure, renfermé dans. un tube de verre, & divifé très-
exadement par M. P i c t e t .
L e Capitaine P h i p p s & M. F o r s t e r , s’ étoient déjà fervi
d ’une femblable machine ; mais il eft à regretter qu’ils n’ayent
fait aucune épreuve, pour juger des changemens que l ’eau qu’elle
renferme peut éprouver en traverfant du fond à la furface des
«aux d’une température différente.
§ . 43. D ’a p r è s les épreuves que je fis fur cette p om p e , ^Comparai.
& fur le thermomètre renfermé dans la bouteille, je trouvai thermome.
que ces deux inftrumens étaient beaucoup plus affe&és par la Pe*
D