Débris de
coquillages
mêlés aux
Lenticulaires.
mine de Fer terreufè, plutôt que comme le refte d’un animal
ou d’une plante.
§. 4 2 9 . C e qui confirme encore cette conclufion s c’eft
l’épreuve que j’ai Faite fur des fragmens de coquillages, que
l’on trouve quelquefois mêlés avec les Pierres lenticulaires.
Ces fragmens, lorfqu’iïs font bien féparés des Lenticulaires,-n’ont
aucune aéfion fur l ’aiguille aimantée, même après avoir ete
faturés de phlogiftique. ■ Us fe calcinent au feu & y blanchit
f é n t , au lieu d’y brunir comme font les Lenticulaires. Si les
Pierres lenticulaires avoient été des .coquillages, & que ces
coquillages euifent été convertis en mine de Fer par des fucs
ferrugineux, ces mêmes fucs auroient opéré la même conyerfion
fur les divers fragmens de coquillages, que l ’on trouve mêlés à
ces pierres. Puis donc qu’aucun de ces fragmens n’a éprouvé
cette converfion , il faut qu’il n’y ait point eu* de converfion
de ce genre , & que ces Lenticulaires ayent été originairement
& par elles-mêmes un minéral ferrugineux.
O n pourroit à la vérité fuppofer que les Lenticulaires ont
été converties en Fer dans une autre place , & avant de fe
mêler avec ces fragmens ; ou que ces débris de coquillages
étoient moins propres à retenir dans leurs pores les élémens
du Fer. Mais on ne finiroit pas fi l’on vouloit épuifer toutes
les poffibilités : cette queftion ne mérite pas une difcuffion auffi
approfondie; & l’on trouvera peut-être que je me fuis déjà
trop long-tems arrêté fur ce foflile.
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