Elle eoa-
S en t du Fer.
■Sa pefan-
teur.
Se s taches.
Ses propriétés
chy-
sùques.
mais quelquefois ce verd eft fi foncé, que la pierre paroît tout
à fait noire.
E l le fe trouve prefque toujours mélangée de particules épar-
fes. de Mine de Fer grife , qui la font agir avec beaucoup de
force fur l’aiguille aimantée. Les parties mêmes de la pierre,
qui en paroiffent exemptes, exercent cette aétion , quoique plus
foiblement, & la pierre , lorfqu’elle eft réduite en poudre, eft
en entier attirable à l’Aiman.
C elle qui eft d’un verd clair eft la plus légère ; fa pefan-
teur eft à celle de l’e a u , comme à i o o o ; la noire
pefe 2 6^ 1 .
O n y voit quelquefois des veines ou des taches arrondies,
d’une couleur plus claire, qui tire fur le jaune ou fur le blanc :
fes parties font de la même nature que le fond , mais plus
tendres ; on y apperçoit un commencement de cryftallifation
en lames reclangulaires.
§. io 8 - C e t t e pierre ne fait aucune efferyefcence avec les
acides, mais fe laiffe diifoudre en filence dans ces mêmes acides
aidés du fecours de la chaleur-; & ils en extraient une
•quantité confidérable de Magnéfie, que l’huile de Tartre précipite
fous la forme d’un caillé blanc & épais.
M. Bayen a donné une analyfe exaéte de cette pierre, dans
le Journal de Fhyfique , T. X I I I , P . i , p. 4 6. M. M ar-
- g k a a f avoit le premier travaillé à cette analyfe. Voyez les
Mémoires de TAcadémie de B e r lin , pour l ’année 1 7 y 9.
La
L a nôtre , expofée à un feu capable de fondre -le Cuivre
( r o n g e , perd de io n p o id s , prend une retraite qui occafione
■ des gerfures ; les parties vertes-foncées deviennent brunes ou
noires ; celles dont les couleurs font plus claires, deviennent
grifes ou blanches; & toute la pierre contraéle une fi grande,
dureté, qu’elle donne quand on la frappe avec l’a c ie r , de
| très-vives étincelles.
M ais., pouifée à un feu beaucoup plus v io len t-, les morceaux’
de cette pierre s’affaiffent , & fans perdre entièrement leurs
formes, ils fe co llen t enfemble , fe couvrent d’un vernis couleur
de b ro n z e , & on trouve en les caffant, des bulles dans
leur intérieur. Le creufet fe trouve fortement corrodé par-tout
où il a été touché par la Serpentine pouffée à ce degré de
chaleur.
§ . 1 0 9 . Q uelques variétés-de cette Serpentine fo n t Tujettes à
| prendre à l’extérieu r, de même que les Pierres de C o rn e , une j
croûte ferrugineufe, produite par la décompofition. du Fer qui
fait un de leurs 'élémens. Cette croûte décompofée. eft plus
[ tendre ; fouvent elle paroît gpnflée, & forme une efpece de galle
à la furface de la pierre.
M ais r elies n ’en réfiftent pas moins à, l ’adion du f e ü , qui
I leur d on n e , de même qu’à la Serpentine ordinaire, une très-
grande dureté.
§. 1 1 0 . L es Minéralogiftes avoient renfermé dans un même
genre, les Stéatites & les Ollaires ; & ces pierres ont en effet beaucoup
de propriétés communes; mais M. S a g e en a fait deux
genres diftincts. Voyez fe s Elémens de Minéralogie Docimaftî-
L
Aftion du
feu fur la
Serpentine,
Croûte ferrugineufe.
Diftindion
de M. S ag e
entre les
Serpentines
& les Oliai-
res.