retrouffées, auprès defquelles on voit le vuide qu’elles paroif-
fent avoir lailTé en fe repliant fur elles-mêmes.
D ans W b e r -H a d i , la vallée de Mtiringen en offre- un bel
exemple au deifus du village de Stein.
D ans le Canton d’U r i , fur les bords du Lae: de Lucerne,
011 en vo it.aufli plufieurs exemples bien diftinils.
Une montagne plus, rapprochée de notre cafcade, & qui*
| préfente aufli ce phénomène.,, eft fituée derrière elle au Nord-
Eft,. entre le village de Sciz & les Granges des Fonds„ Cette
| montagne porte le nom d’Anteme: Elle eft plus élevée que
[ celle du Nant. d’A rpen az, fes couches forment dès arcs concentriques
plus grands & plus recourbés e n co r e , & l’on vo it
de même à leur droite, un vuide qu’elles femblent avoir laiOTé-
en fe relevant & fe repliant fur la gauche.
M ais malgré ces obfervations, ce n’ éft pas fans peine que-
fai recours à ces agents prefques furnaturels, fur-tout quand,
je n’âpperçois- aucun de leurs veftiges ; car cette montagne &
celles d’alentour ne laiifent appercevoir aucune trace du feu.
Je laiffe donc cette queftion en fufpens ; j’y reviendrai plus,
d’une fo is , & même avant la fin de ce chapitre.
Il faut à préfent jetter un coup-d’oeil fur les montagnes,
de l’autre côté de l’Arve.
§. 4 7 4 . V is-à-vis de là ca fcad è , dè l’autre côté de la rivière,
on voit une chaîne de montagnes extrêmement élevées,
qui préfentent leurs efcarpemens au d e ffu sd e Sallenche,,& conexemples
de
couches repliées
fur
elles-mê*
mes.
Haute'-
chaîne calcaire
au d d v.
fus de SaL.
lenche*