Blocs de
Sfiai bre gris.
& des effets de cet éboulement ; & je prédis qu’il cefferoit
„ en peu de tems, comme il arriva en effet ; & ce fut ainfl
„ que j’anéantis Ce Volcan”.
§. 4 9 4 . L e s ruines de la montagne, dont la chûte eft fi
bien décrite dans la lettre que je viens de traduire, font fituées
au Nord-Eft du village de Servoz. Je ne les ai point vifitées,
mais la route que nous füivons eft parfemée de grands fragmens
détachés du haut de la chaîne dont cette montagne faifoit
p a r tie , & qui eft à-peu-près de la même nature. Quelques,
«ns de ces débris méritent notre attention : on y trouve :
i°. De grands blocs d’une Pierre calcaire, ou d’une efpecej
de Marbre gris , traverfé par des veines blanches de Spath.
J’ai fouvent cherché dans ce Marbre des veftiges de corps I
marins, mais je n’ai pu en découvrir aucun.
„ della cauta ed effètti del dirocca-
,, mento , e predilli che tra poco tempo
„ farebbe celiato , come di fatto aven-
„ n e , ed in tal guiza il Vulcano fu da
„ me diftrutto.
Je joindrai ici le jugement que ce celebre
Naturalise porte dans la même
le t t r e , fur la ville de Geneve.
„ Dovei per affare di confeguenza
„ dopo la viSta della montagna paffare
„ a Ginevra. Oh la bella Citta che è
„ quella; mi parve di mirare un pezzo
, , di Venezia r e lia è fituata iiil Lago Le-
„ m an o , e viene divifa dal fiume Ro-
„ d an o , e full’uno e fu’ l’altro bellif-
, , fimi edilizi fabrkati vi fono per i la-
„ veri di panni, di cuogi, ed altro, Le
„ ftrade fon b e lle , le eafe o p a la z z i,
„ ch ie fe , fono magnifiche : in quella
,t citta non v ’è ozio , ed il ComerZio e
, , le arti fiotifcono a meraviglia. Fatte
della citta è in co llin a,. e parte a
1 pianura , ed alla parte di ponente la I
collina forma un grande plano tutto
, fiancheggiato di belle fàbbriche, e
, piantato d’alberi, ed e rb e ,. e fiori ; • di
quello fi difcende per. due grandi ’ fra. |
-finate alla pianura, tutta eguale, ,con
1 grandi ftradoni d’a lberi, con fiori e
piante di bella vffta con ledili- di
legno dipinti : e quivi ne’ giorni fet
r iv i , concorrono tutte le donne d!
qualunque condizione della citta , ai
gran palleggio. La pubblica- libreria
è abondantiiSma e beni filmo tenuta.,
Ritrovaìli Genevrini di temperamento
| piuttofto melancolico che allegro-,«
( molto foflenuti trottando c o l foref-
tiete. Intefofi per altro , che io era
Veneziano fu i trattato , eoa la mag-
• gior gentilezza ” , , ; |f
120. D e grands & petits morceaux d’une Ardoife dont les
feuillets irrégulièrement 'o n d é s , font mêlés de veines & de
couches m in c e s , tantôt de Quartz & tantôt de Spath, fembla-
bles à ceux du §. 486.
3°. D es fragmens d’une efpece de Grès verdâtre ,‘ extérieurement
tacheté, fort d u r , & d’un grain tres-fin.
C e Grès ne fait avec l’eau forte qu’une effervefcence extrêmement
fo ib le , qui augmente à la vé rité , fi l’on réchauffe l’acide
dans lequel 011 le plonge ; mais qui ne lui ô te , ni fa cohé rence ,
ni fa dureté; car il donne du feu , même après cette épreuve.
11 faut donc que les grains de fable fin & de Mica , dont ce
Grès eft compofé , foient unis par un glu ten , ou.quartzeux ou
argilleux ; & que les particules calcaires qui produifent la légère
effervefcence que nous avons obfervée, fe foient infiltrées,
& logent comme un corps étranger , dans fes pores extérieurs.
J’ a i v u en Italie des ouvrages antiques que l’on difoit de
Bafalte, mais qui m’ont paru d’un genre de pierre tres-ref-
femblant à celui-ci, & par conféquent très-différent des vrais
Bafaltes volcaniques. Une ftatue d’enfant, que l’on montre dans
la Gallerie de Flo rence , fous le nom de B r it a n n ic u s , & que
l’on dit de Bafalte, eft vraifemblablement de ce même genre
de pierre. J’ai fait travailler un morceau de ce G rè s , & 1 ef.
pece de poli qu’il a pris, reffemble parfaitement a celui de
cette ftatue.
4°. D es morceaux compofés de couches, planes tres-minces,
qui font alternativement jdu Grès que je viens de décrire, &
d’une Ardoife n oire , brillante/
G g g S
Ardoifes
mêlées de
Spath Se de
Quartz.
Grès fin Si
dur.
Couches
mélangées.