peuples, c’étoit une grande diftinclion que d’être enfeveli fur une
éminence élevée & ifo lé e , comme celle du Châtelar.
§. 3 i r . Lp coteau de Boifjr finit vis-à-vis du village de Sciz'
par une pente douce qui defcend à l ’Eft-Nord-Eft. Mais les
bancs de Grès dont cette pente eft com p o fé e , ne defcendent
point parallèlement à elle ; ils continuent à s’élever contre le
L a c , en montant au N o rd - Nord - O ueft , comme je l’ai dit
plus h au t, §. 303.
C H A P I T R E XI I I .
MONTAGNES DE MEILLERIE E T DE S. GINGOUPH(i).
1§. 312. A v a n t de décrire ces montagnes, j’indiquerai en peu
■de mots, les objets les plus intéreffans qui fe préfentent fur la
Joute qui y conduit.
J’ai déjà parlé du céteau de C o lo g n y , fur lequel pafle cette
Jou te , & de celui de Boify qu’elle lailfe à fa droite.
I §. 3 13 . En continuant de remonter le L a c , au delà de ce
Kernier coteau , on traverfe de petites plaines couvertes de cailloux
roulés.
I T rois quarts de lieue avant d’arriver à Thon on , petite ville »
■capitale du Chablais, on rencontre un nombre de grands blocs
■roulés de Granit..
*
I §. 3 14 . A demi-lieue de cette même v ille , o n paffe auprès
p’une fource d’eau minérale ferrugineufe, qui a acquis de la
célébrité, depuis qu’un habile Chymifte , M. T in g r y , Démonf-
Itrateur en Chyniie de la Société des Arts de Geneve, en a
publié l’analyfe dans une petite brochure imprimée en 1 7 7 4 .
M. T in g r y a p ro u v é que c es e au x contiennent dans u n e
bouteille de 36 onces.
_ ïntroduc
tion.
Cailloux Se
blocs roulés.
Source fer-
Vugineufe de
Msrtlaz.
i i ) On prononce St. Gingô.