Expérience
fòite iìir fe:
nôtre.
Deux au-,
très efpece.s.
de Pierre
Oilaire.
La plus
tendre réfif-
te le mieux
au feu.
que, T . 1 , p. 1 8 8 & 1 97- La différence que ce profond
Chymifte a mife entr-elles , c ’eft que les Lierres 011air.es dé-
compofenft le h i i t r e a q lieu que la Stéatitç ne le décompofe
p o in t
J ’ a i voulu: fayoir auquel die ces deux genres de voient ap.
part?nir nos Serpentines. J’ai fait réduire- en poudre impalpab
le , une demi-once de notre Serpentine; je l’ai mêlée avec une
pareille- quantité de Nitre très-pur, & j’ai mis ce mélange d'ans
une- petite cornue de verre. Pour avoir un terme de eom-
paraifon , j ’ai broyé de même une demi-once du même Nitre
avec une demi-once de la, belle Argille blanche de Y ic e n c e ,
& j ’ai renfermé ce; mélange dans une cornue femblable à la
première. Ces. deux, cornues placées, dans, le même, fourneau,
& pouffées par gradations jufques à- une incandefcenee. fou-
tenue pendant deux heures on t fourni l’une & l’autre de l’ef-
prit-de-Nitre ; mais l’Ârgille en. a- fourni pliis promptement,
en plus grande quantité ,.de plus colo ré & de plus concerné que
la Serpentine. Cette Serpentine devrait d o n c , fuivant les principes
de NI.. S a g e ,. tenir un milieu, entre les Pierres Ollaires
& les Stéatites.
§. m . Nous, trouvons, auffi, mais-phis rarement, dès frag-
mens de la Pierre Oilaire tendre, W a ll. Sp. 1 8 9 : & de la
Pierre Oilaire- feu ille té e , Sp. 190 , elles- font l’une & l’autre
beaucoup plus denfes que la Serpentine ; la Pierre Oilaire tendre
a une pefanteur qui eft à, celle- de l ’eau , comme 2880 à
lo o o , , & là feuilletée 302,3..
L a Pierre Oilaire feuilletée, quoique là plus tendre de toutes,
eft celle qui réfiûe le plus fortement à - l’aélion du feu : fes
morceaux ne fe font ni agglutinés ni affaiffés , & ils ont pris
,une dureté corifîdérable. Cependant de petits éclats de cette
pierre, qui repofoient fur le fond du creufet, ont commencé à
fe fond re, 8c ont manifefté leur tendance à corroder La matière
argilleufe de ce même creufet.
J A D E .
§.. 1 1 2 . U n e Pierre que l’on pourrait rapporter au genre
■de la Stéatite, eft une finguüere • efpeeë de Jade qui fe trouve '
fréquemment dans nos environs & même en blocs confidéra-
bles ; mais jamais pur. C e Jade forme le Fond d’une roche
mélangée de Schorl en mafie ou de Schorl fpathiqüe.
S a dureté eft très-grande , füp éfiea fe à celle du Silex ; &
la cohérence de fes parties plus grande que dans aucune pierre
que je connoiffe ; on a une peine extrême à la romp re, les
meilleurs marteaux s’émouffent & fe M fen t contre elle.
S a pefanteur furpafle celle de toutes les autres pierres de
nos environs; je l’ai trouyée dans un échantillon, de 3 3 18 ,
dans un autre, de 3 3 2 7 , & dans un 'traili enie , d e 3 3-89• Les
parties de Schorl qui y font mêlées, diminuent même fa dea-
fité. Car cette dertriere pierre ne pefe guere au delà d e 3-1-40,
L e Jade Oriental n’eft point auffi denfe que îe nôtre : car
deux morceaux différens dont j’ai fait l ’ép reu v e , ont d o n n é ,
l’un 3 0 4 1 , & l ’autre 2 9 7 0 ; celui de nos environs parait en
effet plus dur & plus compacte.
A u refte , on ne iàuroit refufer à cette pierre le nom de
L 2
Roche dans
■laquelle « fe
trouve.
Sa dureté.
Sa den G té .
Ses carao.
teres.