Ces Pierres
n’out pas été
Tuffifam-
•ment e'prou-
'vées.
Asbefte def-
:tiné à de
nouvelles
«épreuves..
Â&ion du
fe u fur cet
Asbefte.
pierre au nombre des Bafaltes ou des Sohorls, Voyez fes
Elémens, T. I , p. 2 1 7 & 218-
§. 1 1 6. C omme M. d’ARCET n’a point éprouvé au feu
l ’Asbefte dur , & qtfil n’a pas rencontré un feu bien v if dans
les épreuves qu’il a faites fur l ’Amianthe blanche & pure-
( Voyez le I er, Mémoire, §. L I I , & le l i d , , §. L X V I I £=?
L X V I I 1 ) j ’ai réfolu de foumettre de nouveau ces pierres
à différens degrés de feu.
Nos cailloux roulés ne fourniifant pas des. morceaux affez
.grands & parfaitement purs de ces efpeces de pierres, j ’en ai
pris des fragmens détachés -de nos montagnes.
§. 1 1 7 . L ’A s b e s t e dur que j ’ai em p lo y é , vient dès mon-
tagnes du Grand St. Bernard, au delïus du glacier de la Val-
fo re y : il eft d’un beau v e rd , un peu tranfparent; fes fibres
font recourbées en différens fe n s , mais toujours parallèles en-
tr’elles; elles font fortement adhérentes Ies unes aux autres, fans
aucune flexibilité , & la pierre qui réfulte de leur affemblage
eft un peu plus dure que la Serpentine de Saxe. O n y ap-
pérç-oit quelques petites lames de Mine de Fer fpéculaire ; &
nbn-feulement ces lames, mais toutes les parties de la pierre,
on t de l’aition fur l ’aiguille âimantée.
J ’ai expofé au feu des fragmens de cette pierre t tant qu’il
n’a pas été de la derniere violence , ces fragmens n’ont paru
s ’altérer en aucune maniere,; & même après que le feu a été
pouffé au plus haut d e g ré , ils paroiffoient au premier coup-
d ’oe i l , n’avoir fait que changer de c o u le u r , & s’enduire d’un
vernis bronzé ; on diftnguoit encore à leur furface les ftries qui
I marquent les intervalles des filets de l’Asbefte. Mais en les
■ obfervant avec plus de f o in , je les vis affaiffës., agglutinés
I entr’e u x , & même fondus intérieurement : le creufet étoit
■ rongé par-tout où ils le tou cho ient, & en les caffant, je n’ap-
I perçus plus dans l’intérieur aucun veftige de la ftructure de
■ lAsbefte ; c ’étoit une efpece de fritte cellulaire, de couleur
I grife-
Ce qu’il y avoit de plus digne d’attention, c’eft qu’en ob-
■ fervant à la loupe les parties qui s’étoient fondues, je re-
■eonnus qu’il s’y étoit formé une cryftallifation en filets très-
■déliés. '
§. 1 1 8 . J’ épr o u v a i en même tems & de là même maniéré,
■la Stéatite ou Serpentine fur laquelle s’étoit formé cet Af-
■befte : j’eus les mêmes réfultats. Cette Serpentine fut même
■plus fo n d u e , & donna une cryftallifation beaucoup plus mar-
■quée. Il eft v r a i, qu’ en obfervant à la loupe cette Stéatite
■avant de l’expofer à- l’adion du f e u , on diftinguoit dans fon
■intérieur des fibres éparfes d’A sb e fte ,, & même d’Amianthe
■foyeufe.
§. 1 1 9 . P our mes épreuves fur l ’Amianthe, j’ai pris celle
de la Tarentaife , qui e ft d’un blanc éblouiiïant, en fibres pa-
■lalleles, lon g u e s, déliées, légères brillantes & foyeufes ; elle
■ne fait aucune effervefeence avec les acides, & ne paroît mê--
■langée. d’aucune matière étrangère.
Il faut pour la fondre un degré de feu beaucoup plus vif
■que pour les Roches de Corne & pour la plupart des Schorls.
■Lorfqu’une fois elle eft complètement fondue , fi on. ceffe
■ '
llfiliP
Et: fur là.
Stéatite à laquelle
il ad-
• héroit..
AïntànHie.
de la Tarea*
taife.
SGorit cryfr
tallifée produite
par
cette Amian-.-
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I