1 pinnigéne. Mais s’il reffemble à la Finne marine par cette
■ or^anifation , il ne lui reffemble point du tout par la
I forme. Les deux valves ne font' pas fymmétriques ; l’une eft
I convexe I chargée de gtos tubercules ; l’autre eft applatie,
I & s’élève cependant vers la charnière d’où ■ partent des
■ cannelures qui varient dans leur n ombre-, & qui fe fubdiyi-
I fent en rameau x, à-peu-près comme les nervures d’une feuille :
■ ces cannelures s’étendent feulement fur les deux tiers environ
■ ¿e ia furface. La valve c o n v e x e , toujours plus épaiffe que
■ la valve applatie, a quelquefois jufqu’à deux pouces d’épaif-
L, feüt vers fon milieu. On a donné à la figure y , le deffin.
j ^ de grandeur naturelle de la valvê applatie. La figure 6
„préfente en G , la coupe longitudinale des deux valves
I réunies, où l’on diftingue cette multitude de petites fibres
[ i perpendiculaires dont elles font compofees. Il paroit a cette
h, coupe que les deux valves font fymmétriques ; mais cet effet'
[ „ apparent vient de ce qu’elles font rompues près desi bords ;
„ la valve fupérieUre s’élève de là en s’arrondiffant, comme on
le voit à la coupe tranfverfale D , tandis que l’autre valve
I I refte applatie. Ce morceau où les deux valves font réunies,
l i eft le feul que j’aie trouvé.
I „ C e s deux coquilles fofîiles augmentent la' lifte de te lle s
B , dont les analogues vivans ne font pas encore connus ;; & je
IL crois qu’elles font les premières de leur efpece qui ayent été
f> découvertes ”>
§. 2 4 y. O n trouvé auffi dans le Mont S a lev e , des bancs
■entièrement compofés de débris de Coraux & de coquillages.
■Ces débris réduits eh parties de 2 à 3 lignes de diametre au
■plus, font quelquefois renfermés dans - -une pâte calcaire fpa-
B b
Débris de
eoquillage6i