de l ’H e rmitage, eft épaiffe de. .. . . j 22 pouces ï.
L a fuivante en m o n t a n t . . ....................................... _ 1 t \
L a troifieme varie de 2 à 3 pouces. C’eft cette couche
qui eft argilleufe : elle eft ici mélangée de Terre & de Spath
calcaires. Ce Spath forme au milieu de la co u ch e , une lame
_ 2 ° U ^. figues d’épaiileur. Ici ,1’on ne trouve point de
Charbon. Les couches fuivantes font toutes de rochers cal
cakes :
L a quatrième eft. épaifie «fe. .. , f:,J. g . . L H
L a cinquième. .............................. ^
L a fixieme. . . . . . . ,
celle-ci vane auffi, & fe perd en tirant au Sud Oueft.
L a feptieme. .. ' . _ ■
L a huitième. . . _
, - . . , • • - • . ................................ 8.00.
ou foixante a foixante - cinq pieds.
A u deffiis de cette couche ft épaiffe, là même fùcceffion recommence
avec quelques différences dans le nombre & dans
epaiffeur des couches. Les grottes mêmes- fe- répètent auffi
au deffus de c e b an c épais , mais elles- ne font pas auffi profondes
que celles de l’H ermitage ÿ & le fentier qui y conduit
p us étroit & preique dangereux. Les gens de Monetier
mment ces grottes-ci la Balme du Démon , & celles qui
font au deffous , la Balme de l ’Hermitage. Le mot Balme.
dans. l ’ancienne langue d u -p a y s , fignifiok. une grotte o u une
n a tire quelque peu de charbon de la couche argilleufe
qui e montre dans la Balme du D ém on ;, le. charbon y^étoit
par veines mal fuîvies ou par petits fragmens épars.. L ’Atgille
de cette couche contient du Gypfe & point de T e r re
calcaire.
C e l l e de ces veines,. qui a dormé le plus de charbon , mais,
toujours trop peu pour en faire un objet d’u tilité, eft fituee.
au Grand S a lev e , fous les. grands bancs calcaires,-qui font au,
J deffous de la Grange des Fàyards. L ’Argille qui l’accompagne
■ eft mêlée d’une rouille ferrugineufe & de Terre calcaire.
ÉÉÉitilJ I Ces alternatives de couches,minces, & d’un banc très-épais,
avec une couche argilleufe dans leur intervalle, fe répètent
Iplufieurs fois tant au Petit qu’au Grand Saleve & elles font
lintéreffantes en ce qu’elles prouvent des périodes réglées-, &.
■récurrentes dans le mouvement des eaux qui les formèrent.
§. 248- O n trouve en divers endroits du. Mont. Saleve dès.
Icryftallifations de Spath calcake , fous des formes très-variées,
& en grande abondance;.
§. 2 4 9 . O n y voit auffi des bancs entiers , par exemple à.
l’extrémité Orientale de la gorge de. Monetier, dont, la- pierre
■ paroît. n’être compofé.e que d’un affemblage de petits grains,
■ arrondis, que l’on nomme a- caufe de cela miliaires ou- cai-
I cfrites. Je m’occuperai de ce. genre de p ie r r e ,à l’article de;
I la Dole-
§. 2 5 0; O n trouve auffi, fur le Mont Saleve , mais plus ra-
Irement,des noyaux de S ile x , ou de Petrofilex. d’une forme
I naturellement arrondie., renfermés dans la Pierre calcaire..
Conféquerw
ces th éo rique?.
Spath cal¿-
caire.
Cenchrites»
Noyaux
Silex..
OiîELQjjES-UNs de ces noyaux m’ont paru remarquables eut